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July 1 2012 7 01 /07 /July /2012 22:20

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Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 

           

Cette brochure fut expressément préparée afin de discuter des jours de fête que l'Éternel ajouta au Sabbat du septième jour déjà existant (Genèse 2:1-3; Exode 16:23).  Renseignez-vous également sur notre brochure intitulée « Le jour sanctifié par l'Éternel ». Pour en savoir plus sur la Pâque juive (Exode 12:6), veuillez lire notre brochure intitulée « La Pâque juive et le Repas du Seigneur ».

 

Les sept jours de fête furent ajoutés suite aux transgressions d'Israël (Galates 3:19).  Rappelez-vous, alors que Moïse recevait les tables de pierre sur lesquels se trouvaient exclusivement les Dix Commandements reçus directement de Dieu, le peuple était en train de commettre un grave péché (Exode 32:7).  Les tables de pierre furent « écrites du doigt de Dieu » (Deutéronome 9:9-10).  La loi sacrificielle ou cérémonielle, aussi appelée loi mosaïque, fut retranscrites par Moïse dans un livre (Deutéronome 31:24).

 

Il est important de comprendre que les sept jours de fête sont une « feuille de route » menant Israël à Jésus. Ceux qui acceptent Jésus Christ comme étant leur Seigneur, leur Sauveur et leur futur Roi n’ont nul besoin d'observer ces fêtes. Nous ne sommes pas spirituellement des Juifs. Nous n’avons pas été aveuglés. À l’inverse, ceux qui furent aveuglés doivent « observer toute la loi » (Galates 5:1-3).

 

En Nombres, chapitres 13 et 14, Israël ne crut pas en Dieu (Nombre 14:11). Israël n'a pas écouté Moïse et les prophètes (Luc 16:31), et ils ne crurent pas en Jésus (Jean 8:45-46). Lisez Matthieu 21:33-46.  Israël était devenu aveugle et sourd, non aux voies de Dieu, mais à Son Fils (Actes 28:23-31). Veuillez lire Actes, chapitres 25 à 27, ainsi que Jean 5:37-40.  Jésus utilisa et utilisera ces fêtes pour se révéler au peuple d’Israël.

 

LES FÊTES D’ISRAËL

 

Le sujet des fêtes d'Israël est un sujet extrêmement intrigant. Comme tous les sujets ayant trait à la Bible, ces fêtes doivent être étudiées afin de comprendre pourquoi elles furent pratiquées en premier lieu. Quelques-unes des questions qui se posent aujourd’hui à ce sujet sont les suivantes : « Ces fêtes ont-elles toujours existées ? Devrions-nous encore les garder aujourd’hui ? Ne sont-elles pas seulement pour Israël ? Puisque Dieu en aurait fini avec Israël, le peuple de Dieu ne devrait-il pas observer ces fêtes aujourd'hui ? » Nous pourrions continuer indéfiniment tant la liste de questions et de commentaires est longue. Ces quelques questions donnent cependant un aperçu des défis auxquels fait face un étudiant de la Bible lorsqu’il aborde ce sujet. Rappelez-vous cependant que la vérité de Dieu est vraiment simple. L’être humain a rendu compliqué ce qui ne devrait pas l’être. De fait, la vérité est tellement simple que nombreux sont ceux qui la rejettent (Proverbes 1:1-4). L’objectif de cette brochure est d'éclairer, d'informer et d'instruire le lecteur sur le qui, le quoi, le quand, le où, le comment et le pourquoi de ces jours de fête. Lorsque Dieu créa l’être humain, il nous faut croire que Dieu instruisit Adam et Eve concernant Ses commandements, autrement, comment auraient-ils pu pécher ? Il les instruisit, ils désobéirent, et pour cela ils furent chassés du Jardin d'Éden. Nous savons qu'Adam pécha, parce qu'en Romains 5:12 nous lisons : « C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort; de même la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. »

 

De plus, le terme « péché » est utilisé huit fois (selon la Concordance Strong) avant Exode 20. Qu'est-ce que le péché ?  1 Jean 3:4 nous l’explique de la manière suivante : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi; CAR LE PÉCHÉ EST UNE TRANSGRESSION DE LA LOI ». La loi de Dieu alors en vigueur était celle des Dix Commandements. Nous apprenons également qu'Abraham, le père des croyants,  fut loué pour son caractère. En Genèse 18:19 nous lisons : « Car je l'ai connu, afin qu'il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l'Éternel, pour faire ce qui est juste et droit; afin que l'Éternel fasse venir sur Abraham ce qu'il a dit de lui ». Si les Dix Commandements n'avaient pas été en vigueur, Caïn n'aurait pas péché (Genèse 4:7). Les hommes de Sodome n'auraient pas été méchants et pécheurs (Genèse 13:13), et le roi Abimélec ne se serait pas autant inquiété de la possibilité du péché (Genèse 20:9). Lorsque Dieu libéra la nation d'Israël, Il leur réitéra les Dix Commandements. Ils avaient après tout été réduits en esclavage en Égypte et s’étaient accoutumés aux pratiques pécheresses de cette nation où ils vécurent ainsi plus de 400 ans. En Exode 20:1-20, Dieu écrivit de Son propre doigt dans la pierre les Dix Commandements. Moïse déclare au verset 20 de ce même chapitre, « Ne craignez point, car Dieu est venu pour vous éprouver, et afin que sa crainte soit devant vous, en sorte que vous ne péchiez point ». Il s’agit en cet instant d’un moment crucial, puisque l'intention de Dieu était de donner les Dix Commandements et rien d’autre. C’est ce que nous confirme Deutéronome 5:22, « L'Éternel prononça ces paroles [versets 6 à 21] à toute votre assemblée, sur la montagne, du milieu du feu, de la nuée et de l'obscurité, d'une voix forte, ET IL n’Y AJOUTA RIEN; puis il les écrivit sur deux tables de pierre, qu'il me donna ». Comme vous le voyez, Dieu ne donna alors seulement que les Dix Commandements à Moïse. Mais qu'arriva-t-il donc ?  Pendant que Moïse recevait de Dieu les tables de pierre, les Israélites se plaignaient auprès d’Aaron, s’inquiétant de ce qu’il était advenu de Moïse. Ils demandèrent à Aaron : « Viens, fais-nous des dieux qui marchent devant nous » (Exode 32:1). En Exode 20:19-20, ils déclarèrent à Moïse qu'ils écouteraient : « Et ils dirent à Moïse: Parle-nous toi-même, et nous écouterons; mais que Dieu ne parle point avec nous, de peur que nous ne mourions. Et Moïse dit au peuple: Ne craignez point, car Dieu est venu pour vous éprouver, et afin que sa crainte soit devant vous, en sorte que vous ne péchiez point ». Avant même que Moïse ne soit revenu de sa rencontre avec Dieu, les Israélites réclamaient « des dieux qui marchent devant nous » en violation directe avec le premier commandement qu’ils avaient acceptés d’ « écouter ». Nous constatons en Exode 32:7-10 que Dieu s’est adressé à Moïse exprimant Sa volonté de détruire Israël. « Alors l'Éternel dit à Moïse: Va, descends, car ton peuple, que tu as fait monter du pays d'Égypte, s'est corrompu; Ils se sont bientôt détournés de la voie que JE LEUR AVAIS PRESCRITE; ils se sont fait un veau de fonte, se sont prosternés devant lui, lui ont sacrifié, et ont dit: Voici tes dieux, ô Israël, qui t'ont fait monter du pays d'Égypte ». Nous savons que Moïse est intervenu auprès de Dieu pour le peuple, et Dieu changea d’avis (Exode 32:14).  Suite à ces transgressions, Dieu ajouta les sept jours de fête (Galates 3:19-24).  Au verset 24, nous lisons : « la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ ».

 

Dieu savait qu’il leur serait difficile d’accepter Jésus comme étant le Messie. Il planifia alors un moyen pour eux pointant vers Son Fils pour qu’ils le reconnaissent. Les lois sont devenues tellement importantes qu'ils ne l'ont finalement pas reconnu. Jésus s’exprime très clairement devant eux en Jean 5:39-40, et, à l'exception des disciples, la plupart des Pharisiens et des Sadducéens l'ont rejeté.

 

Les jours de fête étaient une partie très importante de leurs vies. Il est par conséquent logique que Jésus ait agit en accord avec ces pratiques.

 

Rappelez-vous, nous ne connaissons que très peu de l'enfance et de l'adolescence de Jésus. Par ailleurs, à au moins deux reprises, il indiqua que son temps ou que son heure n'était pas encore venu (Jean 2:4; 7:6). Il intéressant de remarquer que c’est ici, en Jean chapitre 7, que nous commençons à percevoir la transition ou la transformation dans sa vie. En Jean 7:2-10 nous lisons : « Or, la fête des Juifs, appelée des Tabernacles, approchait. Et ses frères lui dirent: Pars d'ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Car personne ne fait rien en cachette, quand il cherche à être connu. Si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères même ne croyaient pas en lui. Jésus leur dit: Mon temps n'est pas encore venu; mais votre temps est toujours venu. Le monde ne peut vous haïr; mais il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. Pour vous, montez à cette fête; pour moi, je n'y monte pas encore, parce que mon temps n'est pas encore venu. Et leur ayant dit cela, il demeura en Galilée. Mais, lorsque ses frères furent partis, il monta aussi à la fête, non pas publiquement, mais comme en cachette ». Aux versets 14 à 18, nous lisons également : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait. Et les Juifs étaient étonnés, et disaient: Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises. Jésus leur répondit: Ma doctrine n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé. Si quelqu'un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, est digne de foi, et il n'y a point d'injustice en lui ». Même après qu’il ait dit cela, ils cherchèrent encore à le tuer. Au verset 19, nous lisons : « Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi? et aucun de vous n'observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir? » Plus loin, au verset 28, il tenta de clairement leur dire qui il était et d'où il venait. Finalement aux versets 37 et 38, Jésus se révéla lui-même à ceux qui était là : « Le dernier et le grand jour de la fête [voir Lévitique 23:36], Jésus se trouvait là, et s'écriait: Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture ». Certains réalisèrent qui il était, d'autres non. « Plusieurs de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient: Celui-ci est véritablement le prophète. D'autres disaient: C'est le Christ. Et d'autres disaient: Mais le Christ vient-il de Galilée? L’Écriture ne dit-elle pas que le Christ sort de la postérité de David, et du bourg de Bethléhem d'où était David » (versets 40 à 42). Jésus utilisa donc l’un des jours de fête pour essayer de faire comprendre au peuple d’Israël qu'il était celui qu'ils attendaient : Le Messie. Dans l'Évangile de Jean, chapitre 12 versets 12 à 15, Jésus accomplit la prophétie de Zacharie 9:9 : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem! Voici, ton roi vient à toi; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d'une ânesse ». Souvenez-vous, Jean le Baptiste avait déjà identifié Jésus comme étant l'Agneau de Dieu. Lire Jean 1:29 et 1:36. Le peuple d’Israël choisissait maintenant l'Agneau de Dieu comme étant leur Roi. En Exode 12:3, nous lisons : « Parlez à toute l'assemblée d'Israël et dites: Qu'au dixième jour de ce mois ils prennent chacun un agneau ou un chevreau par maison de leurs pères, un agneau ou un chevreau par maison ». Alors que le peuple choisissait l'agneau pour la Pâque annuelle, Jésus se présentait lui-même comme l'Agneau ultime. L'apôtre Paul déclare clairement en 1 Corinthiens 5:7 : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain; car Christ, notre PÂQUE, a été immolé pour nous ». Il ne s’agit pas d’une coïncidence, mais de l’accomplissement du plan de Dieu. Approximativement au même moment où chaque famille en Israël préparait l’agneau pascal pour cette célébration annuelle,  Jésus versait son sang au poteau. Voir Jean 18:28. Les hommes qui emmenèrent Jésus à Pilate n'avaient pas encore mangé la Pâque - Jésus avait déjà institué les emblèmes la veille au soir, au début du 14ème jour du premier mois. Jésus a accompli la Pâque à sa mort.

En Lévitique 23:6 et 8, nous lisons au sujet du premier et du dernier jour des pains sans levain. L’objectif de ces jours de fête était de marquer le début et la fin du festival de printemps, mais, et cela est plus important, d’identifier également le Sabbat hebdomadaire après lequel devait être offerte la gerbe, prémices de la moisson. En Lévitique 23:9-11, nous lisons, « L'Éternel parla encore à Moïse, en disant: Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur: Quand vous serez entrés au pays que je vous donne, et que vous en ferez la moisson, vous apporterez au sacrificateur une gerbe, prémices de votre moisson. Et il agitera la gerbe devant l'Éternel, AFIN QU’ELLE SOIT AGRÉÉE POUR VOUS; le sacrificateur l'agitera le lendemain du sabbat [hebdomadaire] ».

 

En 1 Corinthiens 15:23 (première partie du verset), nous lisons : « Mais chacun en son propre rang; Christ est les prémices … ».

 

Nous enseignons, et les Écritures le confirment, que la crucifixion eut lieu un mercredi et la résurrection un samedi. En accord avec cela, Jean, au chapitre 20 et au verset 1 nous dit que Marie de Magdala arriva au sépulcre le premier jour de la semaine, le dimanche, c’est-à-dire au lendemain du Sabbat hebdomadaire. Jésus était alors déjà ressuscité d’entre les morts. Marie de Magdala trouva le tombeau vide. Son arrivée au tombeau ne nous permet de déterminer quand advint la résurrection. Ce récit confirme seulement que la résurrection avait déjà eut lieu. Au verset 16, « Jésus lui dit [elle ne l’avait pas encore reconnu]: Marie! Et elle, s'étant retournée, lui dit: Rabbouni! c'est-à-dire, mon Maître! » Jésus nous apprend maintenant, ainsi qu'à Marie, quelque chose d’importance. Jésus lui dit : « Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ». Voyez-vous le parallèle?  Jésus, les prémices, se présenta lui-même au Père le même jour où que le sacrificateur agitait la gerbe des prémices de la moisson devant l'Éternel. Plus tard, en Luc 24:36-39, nous apprenons que Jésus apparut sous une différente forme. « Comme ils tenaient ces discours, Jésus lui-même se présenta au milieu d'eux, et leur dit: La paix soit avec vous. Mais eux, frappés de stupeur et d'épouvante, croyaient voir un esprit. Et il leur dit: Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi s'élève-t-il des pensées contraires dans vos cœurs? Voyez mes mains et mes pieds, car c'est moi-même. Touchez-moi et regardez-moi; car un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'ai. »

 

Séquence des évènements :

1. Jésus est ressuscité.

2. Il demande à Marie de ne pas le toucher.

3. Il se présente lui-même comme étant les prémices. De façon similaire, la gerbe des prémices est présentée par le sacrificateur au Temple.

4. Plus tard, ces disciples peuvent le toucher.

 

Une fois que la fête de printemps a commencé, le Sabbat hebdomadaire qui est utilisé afin de déterminer le moment de l'offrande de la gerbe est le même Sabbat qui est utilisé pour le décompte des semaines menant à la fête d’été, la Pentecôte. Nous lisons en Lévitique 23:15 : « Vous compterez aussi, à partir du lendemain du sabbat, dès le jour où vous aurez apporté la gerbe qui doit être agitée, sept semaines entières [49 jours]. Vous compterez cinquante jours jusqu'au lendemain du septième sabbat [1 Jour]; et vous offrirez une nouvelle offrande à l'Éternel ». Pentecôte signifie cinquante. En ce jour-là, le Saint Esprit fut répandu sur l'Église, marquant ainsi l’accomplissement de la fête de la Pentecôte. Cela avait été prédit en Jean 14:16-18; 15:26-27; 16:7-15

 

Ce fut promis en Actes 1:1-5, et se réalisa en Actes 2:1-4. Jésus, en ces jours de fête, a accompli des événements de grande portée. Un changement est désormais advenu puisqu’Israël n’accepta pas Jésus. Paul nous l’indique en 1 Corinthiens 1:23 : « Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ». Lire également Matthieu 21:42-43.  Parce qu'ils rejetèrent Christ, ils furent aveuglés et devinrent sourds (Actes 28:25-28). Il en sera ainsi pour Israël jusqu'au retour du Seigneur. Paul fait référence à lui-même « comme à un enfant né hors terme » (1 Corinthiens 15:8, version Segond 21). Jésus est retourné auprès de son Père pour nous « préparer une place » (Jean 14:2).  Il reviendra pour les saints.  « Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul » (Matthieu 24:36). Lors de son retour, il reviendra premièrement pour les saints (1 Corinthiens 15:23, 2ème partie). « ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement ». Voir également Apocalypse 14:14; 15:1-3. Après qu’il ait moissonné les saints, les sept derniers fléaux seront versés sur les méchants (Psaume 91:8). Ensuite, après cela, les saints reviendront avec Jésus afin d’établir son royaume éternel sur terre. Il reviendra alors comme Roi des rois. Lire Apocalypse 11:15; 19:11-16; 17:14. Cette phase-ci, la seconde partie de son retour, inaugurera son royaume ici sur terre. La seconde phase de son retour sera annoncée au son des trompettes, accomplissant ainsi la fête des trompettes. Veuillez lire Nombres chapitre 10 et notez l’usage qui y est fait des trompettes. Prêtez une attention particulière aux versets 7 et 9. Jésus ne viendra pas seulement pour y établir le royaume, mais aussi pour rétablir sa relation à Israël. En Zacharie 12 :10, nous apprenons qu’Israël va expier pour son rejet de Jésus. « Et je répandrai sur la maison de David, et sur les habitants de Jérusalem, l'Esprit de grâce et de supplications: ils regarderont vers moi, celui qu'ils ont percé; ils en feront le deuil comme on fait le deuil d'un fils unique, et ils pleureront amèrement sur lui, comme on pleure sur un premier-né. » En ce jour-là, il y aura des pleurs et de grandes lamentations dans Jérusalem (Zacharie 13:1-2, 6).

 

Plus tard, en Zacharie 14:16, nous apprenons que la fête des Tabernacles sera observée.  Rappelez-vous, ces jours de fête furent ajoutés pour Israël, et durant le millénium les nations (à l’exception des saints) auront encore une existence physique, et ils célébreront cette existence temporaire dans l’attente d’une vie permanente et spirituelle.

 

Jésus utilisa ces jours de fête comme une feuille de route afin de le trouver. La direction reste la même. Il est nécessaire de porter une attention particulière à ces fêtes, et d’en comprendre l’accomplissement.

 

The Church of God - Publishing House - Salem, West Virginia

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June 21 2012 4 21 /06 /June /2012 20:28

Torah Scroll

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996. 

 

Il est indiscutable que nous vivons maintenant dans les temps de la fin, les derniers jours de l’histoire de ce monde. Tout individu sensé et qui lit la Bible peut assurément se prononcer sur la question et remarquera que le monde tel que nous le connaissons est en passe de prendre fin.

 

En Matthieu 24:3, les disciples posent la question suivante à Jésus: « Et s'étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et lui dirent: Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde. » En lisant ce verset, nous comprenons que si Jésus n’avait pas enseigné aux disciples que le monde devait prendre fin, ils ne lui auraient certainement pas demandé quand cela arriverait. Ils ne se seraient pas inquiétés de certains signes corroborant la déclaration du Messie. Jésus leur répondit et leur dit: « Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant: Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:4-5).

 

Ce signe s’est réalisé. En effet, dans notre monde, les faux enseignements et les fausses doctrines abondent. Nombreux sont ceux qui se laissèrent plus ou moins séduire par ces enseignements et ces doctrines. Si nous revenons sur l’époque durant laquelle Jésus se trouvait sur terre, enseignant et prêchant l’Évangile, nous constatons qu’il n’y avait pas autant de différentes croyances telles que nous en trouvons maintenant.

 

Il y aurait aujourd’hui de six cent à sept cent dénominations différentes dans le monde. Nous pouvons être certains qu’un grand nombre d’individus ont été trompés. En effet, certainement que toutes ces dénominations ne peuvent être correctes. Jésus savait qu’une puissance corrompue devait apparaître et s’opposer au peuple de Dieu, essayant de changer la doctrine prêchée par Jésus Christ. Il en est aujourd’hui certains qui ne croient pas même en Christ.

 

Plusieurs se sont proclamés enseignants, affirmant : « le Seigneur m’a appelé pour prêcher. » Cependant, ce qu’ils prêchent n’est pas conforme au témoignage biblique. En 1 Jean 4:1, nous lisons: « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s'ils sont de Dieu; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » Cela est assurément vrai comme en témoignent les nombreux débats que l’on peut avoir avec ces individus, et comme le confirme une étude rigoureuse de la Bible. Dans la suite de cette brochure, nous allons démontrer, nous appuyant sur des versets bibliques, combien les enseignements bibliques diffèrent des fausses enseignements et des doctrines humaines.

 

LES ENSEIGNEMENTS BIBLIQUES

 

Se souvenir du jour de repos, le sabbat du septième jour (samedi) pour le sanctifier (Exode 20:8).

 

Le Messie ressuscita d’entre les morts le jour du sabbat (Matthieu 28:1-6, version Darby).

 

L’« Église de Dieu » est le nom biblique pour l’Église (Actes 20:28).

 

Les justes et les pécheurs s’en vont au tombeau et y demeurent jusqu’au retour de Jésus (1 Thessaloniciens 4:13-14; Jean 5:28-29).

 

Le juste vivra sur la terre (Psaume 115:16; Matthieu 5:5).

 

Le jugement commencera au retour de Jésus (2 Timothée 4:1; Ecclésiaste 3:17).

 

Le baptême se pratique par immersion au nom du Seigneur Jésus-Christ (Actes 2:38; Actes 8:38; Matthieu 3:16-17).

 

Les Dix Commandements s’appliquent à tous (Matthieu 5:17-19)

 

Jésus est le Fils de Dieu (Matthieu 3:16-17).

 

Les viandes impures demeurent des aliments défendus aux fidèles (Lévitique 11:1-23; Deutéronome 14:3-21).

 

Les méchants seront comme du chaume qui s’embrase. Il n’en restera rien (Malachie 4:1; Matthieu 13:30; Apocalypse 21:8).

 

Les justes régneront sur terre avec Christ pendant mille ans (Apocalypse 20:4).

 

Le Repas du Seigneur se déroule une fois par an (Exode 12:14; 1 Corinthiens 11:25-26).

 

Payer la dîme, le dixième de tout salaire est une obligation pour tous (Malachie 3:10; Hébreux 7:1-2; Matthieu 23:23).

 

LES FAUX ENSEIGNEMENT HUMAINS

 

Gardez le premier jour de la semaine comme étant un jour saint (le dimanche).

 

Christ ressuscita d’entre les morts un dimanche matin.

 

L’Église peut porter n’importe quel nom.

 

Les justes vont au ciel à leur mort et les pêcheurs dans un enfer brûlant.

 

Les justes demeurent au ciel pour l’éternité.

 

Les êtres humains sont jugés à leur mort.

 

L’aspersion est une méthode de baptême appropriée.

 

Les Dix Commandements furent cloués à la croix.

 

Jésus est le Père et le Créateur de toutes choses.

 

Tout fut déclaré pur, nous pouvons donc manger de toutes choses.

 

Les méchants brûlent pour l’éternité.

 

Les justes règnent avec Christ au ciel durant le millénium.

 

Le Repas du Seigneur peut être célébré en tout temps, notamment tous les dimanches matin.

 

Nous n’avons plus besoin de payer la dîme. Chacun est libre de donner ce qui lui convient ou bien même de ne rien donner du tout.

 

Il ne s’agit ici que de quelques points doctrinaux visant à démontrer les différences entre la doctrine bibliques qu’enseigna notre Seigneur Jésus-Christ, et les doctrines et commandements humains. C’est ce que Jésus voulait dire lorsqu’il affirma que de faux prophète et de faux enseignants s’élèveraient aux temps de la fin.

 

Jésus affirma encore « Jérusalem sera foulée par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis » (Luc 21:24). Nous sommes témoins de l’accomplissement de cette prophétie en ces temps de la fin. En effet, Jérusalem fut pendant la deuxième guerre mondiale enlevée aux Turcs. Cinquante-trois nations signèrent un agrément destiné à faire de la Palestine une terre d’accueil pour les Juifs.

 

Nous savons que les Juifs retournent sur leurs terres par centaines et par milliers, comme Dieu l’avait annoncé. Voir Deutéronome 30:10; Ézéchiel 34:12-15; Amos 9:14-15. En Joël 3:1-2, nous lisons : « Car voici, en ces jours-là, et dans ce temps où je ramènerai les captifs de Juda et de Jérusalem, Je rassemblerai toutes les nations et les ferai descendre dans la vallée de Josaphat; et là j'entrerai en jugement avec eux au sujet de mon peuple et de mon héritage, Israël, qu'ils ont dispersé parmi les nations, en se partageant mon pays. » De quelle autre preuve avons-nous besoin pour savoir que nous vivons dans les temps de la fin?

 

Dans le livre des Psaumes, nous lisons encore : « Alors les peuples craindront le nom de l'Éternel, et tous les rois de la terre, ta gloire » (Psaume 102:16). Jérusalem est en train d’être reconstruite exactement comme l’Éternel l’a affirmé. La terre est désormais prête pour la moisson. VoirApocalypse 14:14-16.

 

Dieu a offert dans Sa Parole de nombreux signes afin que son peuple ne se retrouve pas dans les ténèbres aux temps de la fin. Le peuple de Dieu devrait être heureux et redresser la tête, car le retour de Jésus est proche. Jésus affirme que « celui qui aura persévéré jusqu'à la fin sera sauvé » (Matthew 24:13). Il ne nous reste pas longtemps à attendre avant que ne revienne Jésus.   Nous vivons le drame final de cette période de six mille ans. Le dernier message, celui du troisième ange, est proclamé et sert d’avertissement au monde quant au jugement imminent qui attend les injustes. Ne nous décourageons pas, mais tournons nous vers Jésus qui est l’auteur et le consommateur de la foi.

 

En Jacques 5:1-6, nous lisons concernant la discorde qui existera entre les classes dirigeantes et les classes laborieuses. Ceci avait été prédit, il y a de cela deux mille ans. Nous en sommes témoins en ces temps de la fin. Jacques nous offre cependant des paroles réconfortantes : « Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l'avènement du Seigneur est proche » (verset 8).  Le prophète Jérémie nous parle également de ces temps de la fin : « Et toi, tu leur prophétiseras toutes ces choses, et tu leur diras: L'Éternel rugira d'en haut; il fera entendre sa voix de sa demeure sainte; il rugira contre son habitation; il poussera des cris, comme ceux qui foulent au pressoir, contre tous les habitants de la terre » (Jérémie 25:30).

 

Les trois versets suivants nous parlent de la période de grand désordre qui va s’en suivre. « Voici, le mal va passer de peuple à peuple, et une grande tempête se lève de l'extrémité de la terre » (Jérémie 25:32). La tempête, en termes prophétiques, est synonyme de guerre, de luttes et de discorde. L'Éternel nous annonce que cela adviendra d’une extrémité du monde à l’autre. Il s’agit sans aucun doute du temps de détresse auquel fait mention Daniel. « En ce temps-là, se lèvera Micaël, le grand chef, qui tient ferme pour les enfants de ton peuple; et ce sera un temps de détresse tel qu'il n'y en a point eu depuis qu'il existe des nations, jusqu'à ce temps-là. EN CE TEMPS-LÀ, ton peuple échappera, savoir quiconque sera trouvé inscrit dans le livre » (Daniel 12:1). Cette prophétie ne s’est pas encore accomplie, mais nous pouvons être certains que ce temps de grande détresse est proche. Les six mille ans vont bientôt se terminer et Jésus va venir pour régner. Alors adviendra la PREMIÈRE résurrection des morts, ceux sur lesquels la seconde mort n’aura nul pouvoir. Ils seront faits rois et prêtres et régneront avec Christ pour une période de mille ans.

 

Le rassemblement des Juifs, de retour à Jérusalem, est un témoignage des temps de la fin. La bataille d’Armageddon s’abattra sur tous ceux qui se seront rassemblés contre Jérusalem. Ceci adviendra lors du septième fléau. L’Éternel affirme, en Zacharie 14:12, qu’il assemblera toutes les nations à Jérusalem pour faire la guerre à cette cité. Ce sera un temps de grande détresse et Jérusalem sera une pierre d’achoppement pour TOUTES les nations. Un message, celui du troisième ange, devrait être et est proclamé comme un avertissement à l’encontre du pouvoir de la bête, celle qui existera à la seconde venue de Jésus et avant que ne commence le règne millénaire du Christ sur la terre. Il s’agit d’une partie de l’Évangile, qui, si elle est acceptée, permettra à ceux qui la recevront d’échapper à la « colère de Dieu » qui se répandra également avant que ne commence ce Règne Millénaire de Jésus.

 

Demeurons fidèles en ces temps de la fin. Faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour proclamer ce message d’avertissement au monde entier. L’Éternel appose sa bénédiction sur cet œuvre d’évangélisation, cependant nous souhaitons qu’une œuvre bien plus grande encore s’accomplisse. Soyons donc tous fidèles à l’Éternel en lui remettant ce qui Lui appartient, car Il est digne de cela et de bien plus encore.

 

Puisse la grâce de Dieu accompagner chacun d’entre vous, chers frères et sœurs en Christ. Si nous demeurons fidèles, nous moissonnerons la récolte de la vie éternelle sur une terre renouvelée. Voir 2 Pierre 3:13.

 

The Church of God - Publishing House - Salem, West Virginia

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May 12 2012 6 12 /05 /May /2012 14:55

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Unless otherwise noted, all scripture quotations are from the King James Version.

 

This tract has been prepared to expressly discuss the seven festivals that YHVH added to the already existing 7th Day Sabbath (Genesis 2:1-3; Exodus 16:23).

 

It is important to understand that these feast days are a “road map” to Jesus for Israel. In Numbers, chapters 13 and 14, some among Israel do not believe God (see Numbers 14:11). Some Hebrews did not hear Moses and the prophets (Luke 16:31), and they did not believe Jesus (John 8:45-46). Read Matthew 21:33-46. Except for a remnant, Israel has become blind and deaf, not to the ways of God but, to the Messiah (Acts 28:23, 31). Read also Acts 25-27, and John 5:37-40. Jesus has used and will use these days to reveal Himself to them.

 

THE FEASTS OF ISRAEL

 

The feasts of Israel are a very intriguing subject. Like all subjects of the Bible, they must be studied to understand why they existed in the first place. Some of the questions that are asked today are: “Haven't they always existed? Shouldn't we be keeping them now? Aren't they only for Israel? Since God is finished with Israel, shouldn't God's people keep them today?” We could go on and on about the comments and questions, but that gives you, the reader, an idea of what a Bible student faces today. Always remember, God's truth is very simple. Man has complicated it. In fact, the truth is so simple that many reject it (Proverbs 1:1-4). It is the purpose of this essay to enlighten, inform and instruct the reader as to the who, what, when, where, how and why regarding these feast days. When God created man, we have to believe that He instructed them, Adam and Eve, about His commandments; otherwise they could not have sinned. He taught them, they disobeyed and therefore, were cast out of the garden. We know that Adam sinned, because we are told in Romans 5:12, “Wherefore, as by one man sin entered into the world, and death by sin; and so death passed upon all men, for that all have sinned.” In addition, the word sin is used eight times (Strong’s Concordance) before Exodus 20. What is Sin? I John 3:4 tells us, “Whosoever committeth sin transgresseth also the law: FOR SIN IS THE TRANSGRESSION OF THE LAW.” We also learn that Abraham, the father of the faithful is commended for his character, in Genesis 18:19, “For I know him, that he will command his children and his household after him, and they shall keep the way of the Lord, to do justice and judgment; that the Lord may bring upon Abraham that which he hath spoken of him.” If God's commandments were not in effect, Cain could not have sinned (Genesis 4:7). The men of Sodom would not have been wicked and sinners (Genesis 13:13), and King Abimelech would not have been so troubled by the possibility of committing sin (Genesis 20:9). When God brought forth the nation of Israel, He reintroduced the people to His commandments, because, after all, they had been reduced to slaves, the “flesh pots of Egypt” and had lived this way for over 400 years. In Exodus 20:1-20, God wrote the Ten Commandments with His finger (etched in stone) and Moses states in verse 20, “Fear not: for God is come to prove you, and that his fear may be before your faces, that ye sin not.” We are told in Deuteronomy 5:22, “These words [verses 6 to 21] the Lordspake unto all your assembly in the mount out of the midst of the fire, of the cloud, and of the thick darkness, with a great voice: and he added no more. And he wrote them in two tables of stone, and delivered them unto me.” You see, God only gave the Ten Commandments to Moses at this time. But, what happened? While Moses was receiving the tablets from God, the Israelites were complaining to Aaron that they did not know what happened to Moses, and they told Aaron, “Up, make us gods, which shall go before us” (Exodus 32:1). They said to Moses they would hear in Exodus 20:19-20, “Speak thou with us, and we will hear: but let not God speak with us, lest we die. And Moses said unto the people, Fear not: for God is come to prove you, and that his fear may be before your faces, that ye sin not”. Before Moses had returned from sojourning with God, they wanted to have “others gods before them” in direct violation of the first commandment which they agreed to “hear”. We find that YHVH spoke to Moses in Exodus 32:7-10 and wanted to destroy Israel, “And the Lord said unto Moses, Go, get thee down; for thy people, which thou broughtest out of the land of Egypt, have corrupted themselves: They have turned aside quickly out of the way which I COMMANDED THEM: they have made them a molten calf, and have worshipped it, and have sacrificed thereunto, and said, These be thy gods, O Israel, which have brought thee up out of the land of Egypt. And the Lord said unto Moses, I have seen this people, and, behold, it is a stiffnecked people: Now therefore let me alone, that my wrath may wax hot against them, and that I may consume them: and I will make of thee a great nation.” We know that Moses intervened on behalf of the people, and God changes His mind (Exodus 34:14). 

 

God knew that they were going to have difficulty accepting Jesus as the Messiah, so He planned a way to point out His Son. The laws had become so important, that they missed Him. Jesus spoke very plainly to them in John 5:39-40, and except for the disciples, most of the Pharisees and Sadducees rejected Him.

 

The feast days were an important part of their lives, so it makes sense that Jesus would do things in accordance with these practices.

 

Remember, we do not know too much of Jesus' early life and He indicates on at least two occasions that His time or hour had not yet come. John 2:4 and 7:6. It is interesting to note that here in John 7 we start to read of the transition or transformation. John 7:2-10 tells us, “Now the Jew's feast of tabernacles was at hand. His brethren therefore said unto him, Depart hence, and go into Judaea, that thy disciples also may see the works that thou doest. For there is no man that doeth any thing in secret, and he himself seeketh to be known openly. If thou do these things, shew thyself to the world. For neither did his brethren believe in him. Then Jesus said unto them, My time is not yet come: but your time is always ready. The world cannot hate you; but me it hateth, because I testify of it, that the works thereof are evil. Go ye up unto this feast: I go not up yet unto this feast: for my time is not yet full come. When he had said these words unto them, he abode still in Galilee. But when his brethren were gone up, then went he also up unto the feast, not openly, but as it were in secret.”  In verses 14 to 18, we read, “Now about the midst of the feast Jesus went up into the temple, and taught. And the Jews marvelled, saying, How knoweth this man letters, having never learned? Jesus answered them, and said, My doctrine is not mine, but his that sent me. If any man will do his will, he shall know of the doctrine, whether it be of God, or whether I speak of myself. He that speaketh of himself seeketh his own glory: but he that seeketh his glory that sent him, the same is true, and no unrighteousness is in him.” Even after this, they sought to kill him. Verse 19 states, “Did not Moses give you the law, and yet none of you keepeth the law? Why go ye about to kill me?” Late in verse 28 He tried to tell them plainly who He was and where He came from. Finally in verses 37 and 38, Jesus revealed Himself. “In the last day, that great day of the feast (ref. Leviticus 23:36), Jesus stood and cried, saying, If any man thirst, let him come unto me, and drink. He that believeth on me, as the scripture hath said, out of his belly shall flow rivers of living water.” Some people realized who He was, and some did not. “Many of the people therefore, when they heard this saying, said, Of a truth this is the Prophet. Others said, This is the Christ. But some said, Shall Christ come out of Galilee? Hath not the scripture said, That Christ cometh of the seed of David, and out of the town of Bethlehem, where David was?” So Jesus used one of the feast days to try to show the people of Israel that He was the one that they awaited for - the Messiah. In the gospel of John chapter 12:12-15, Jesus fulfills Zechariah 9:9, “Rejoice greatly, O daughter of Zion; shout, O daughter of Jerusalem: behold, thy King cometh unto thee: he is just, and having salvation; lowly, and riding upon an ass, and upon a colt the foal of an ass.” Remember, John the Baptist had already identified Jesus as the Lamb of God. SeeJohn 1:29 and 1:36. Now, the people were selecting God's Lamb as their King. In Exodus 12:3, we read, “Speak ye unto all the congregation of Israel, saying, In the tenth day of this month they shall take to them every man a lamb, according to the house of their fathers, a lamb for an house” While the people were selecting their lamb for the annual Passover, Jesus was presenting Himself as the ultimate Passover Lamb. The Apostle Paul clearly states in I Corinthians 5:7, “Purge out therefore the old leaven, that ye may be a new lump, as ye are unleavened. For even Christ our PASSOVER is sacrificed for us.” This is not coincidence, this is completing a plan. At approximately the same time Israel prepared its household lamb for the yearly feast, Jesus shed His blood on the stake. See John 18:28. The men who brought Jesus to Pilate had not eaten the Passover yet - Jesus had already instituted the emblems on the evening before, the start of the 14th day of the first month. Jesus fulfilled the feast of the Passover at His death.

 

In Leviticus 23:6 and 23:8 we learn of the first and last day of unleavened bread. The purpose of these days were to mark the beginning and end of the spring festival but, more importantly to identify the weekly Sabbath after which the wave sheaf was to be offered. In Leviticus 23:9-11, we read, “And the Lord spake unto Moses, saying, Speak unto the children of Israel, and say unto them, When ye be come into the land which I give unto you, and shall reap the harvest thereof, then ye shall bring a sheaf of the firstfruits of your harvest unto the priest. And he shall wave the sheaf before the Lord, TO BE ACCEPTED FOR YOU: on the morrow after the [weekly] sabbath the priest shall wave it.”  

 

In I Corinthians 15:23 (first part), we read, “But every man in his own order: Christ the firstfruits …

 

We teach and scripture supports a Wednesday crucifixion and Saturday resurrection. In keeping with this, John's Gospel tells us in chapter 20:1 that Mary Magdalene arrived at the sepulchre on the first day of the week, Sunday, the morrow after the weekly Sabbath. Jesus had already risen from the dead. And she found the tomb empty. Her arrival does not indicate when the resurrection happened. It just confirms that it did happen. In verse 16Jesus [whom she did not recognize] saith unto her, Mary. She turned herself, and saith unto him, Rabboni; which is to say, Master.” Now Jesus tells us as well as Mary something significant. Jesus said unto her, “Touch me not; for I am not yet ascended to my Father: but go to my brethren, and say unto them, I ascend unto my Father, and your Father; and to my God, and your God.” Do you see the parallel? Jesus, the firstfruits, presented Himself to the Father on the same day the Priest was waving the sheaf of firstfruits before the LORD. Later on in Luke 24:36-39, we read about Jesus who appeared in a different form. “And as they thus spake, Jesus himself stood in the midst of them, and saith unto them, Peace be unto you. But they were terrified and affrighted, and supposed that they had seen a spirit. And he said unto them, Why are ye troubled? and why do thoughts arise in your hearts? Behold my hands and my feet, that it is I myself: handle me, and see; for a spirit hath not flesh and bones, as ye see me have.”

 

Sequence:

1. Jesus is resurrected.

2. He tells Mary not to touch Him.

3. He presents Himself as the firstfruits. Similarly the firstfruits are being presented by the priest.

4. Later, it is alright for the disciples to touch Him.

 

Once the spring festival is under way, the weekly Sabbath that was used to precede the wave sheaf offering is the same Sabbath that is used to start counting for the summer festival, Pentecost. We read in Leviticus 23:15, “And ye shall count unto you from the morrow after the sabbath, from the day that ye brought the sheaf of the wave offering; seven sabbaths shall be complete: [49 days] Even unto the morrow after the seventh sabbath [1 day] shall ye number fifty days.”  Pentecost means fifty. On this day, the Holy Spirit was poured out upon the Church as a fulfillment of the feast of Pentecost. This was foretold in John 14:16-18; 15:26-27; 16:7-11, 12-15.

 

It was promised in Acts 1:1-5 and was fulfilled in Acts 2:1-4. Jesus has now done something of great significance on these days. Most of Israel did not accept Jesus. Paul indicates in I Corinthians 1:23, “But we preach Christ crucified, unto the Jews a stumblingblock, and unto the Greeks foolishness.” Read also Matthew 21:42-43. Because they rejected him, and except for a remnant, they became blind and their hearing dull (Acts 28:25-28). Mots of Israel will remain in this condition until the return of the Messiah. Paul referred to himself as being “born out of due time” (I Corinthians 15:8). Jesus returned to His Father “to prepare a place for us.” He will return for the saints, “But of that day and hour knoweth no man, no, not the angels of heaven, but my Father only” (Matthew 24:36). In this return, He first returns for the Saints (I Corinthians 15:23, last part). “afterward they that are Christ's at his coming.” See alsoRevelation 14:14, 15:1-3. After He reaps the saints, the seven last plagues will be poured out on the wicked (Psalm 91:8). After this, the saints return with Jesus to set up His everlasting kingdom. Now He returns as King of Kings. See Revelation 11:15, 19:11-16, 17:14. This phase, the second part of His coming, will usher in His kingdom here on the earth. The second phase of His coming will be heralded with trumpets, thus fulfilling the feast of Trumpets. See Numbers10 and the uses of the trumpets. Pay particular attention to verses 7 and 9. Jesus will not only return to set up the kingdom but also to reestablish His relationships with Israel. In Zechariah 12:10, we learn that Israel will atone for its rejection of Jesus. “And I will pour upon the house of David, and upon the inhabitants of Jerusalem, the spirit of grace and of supplications: and they shall look upon me whom they have pierced, and they shall mourn [blindness removed] for him, as one mourneth for his only son, and shall be in bitterness for him, as one that is in bitterness for his firstborn.” In that day, there shall be great mourning in Jerusalem (See Zechariah 13:1, 2, 6.).

 

Later on in Zechariah 14:16, we learn that the feast of tabernacles will be kept. Jesus used these feast days as a road map to find Him. The directions remain the same. It is necessary to pay attention to these feasts, and understand their messianic meaning.

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May 7 2012 1 07 /05 /May /2012 12:18

Torah Scroll

 

Unless otherwise noted, all scripture quotations are from the King James Version.

 

It is an indisputable fact that we are living in the last days of this world's history. Any intelligent man or woman who reads the Bible can very easily tell, without any doubt, that this world will soon come to an end.

 

We read in Matthew 24:3, the question asked by Jesus' disciples. “And as he sat upon the mount of Olives, the disciples came unto him privately, saying, Tell us, when shall these things be? and what shall be the sign of thy coming, and of the end of the world?” Reading this verse, we can understand that if the disciples had not been taught of Jesus that the world was to come to an end, they would not have asked Him when it was to be, and also some sign to be given to prove that His statement was true. Jesus' answer was, “Take heed that no man deceive you. For many shall come in my name, saying, I am Christ; and shall deceive many” (Matthew 24:4-5).

 

This sign has been fulfilled, for the world is full of false teaching and doctrine, and many have been more or less deceived by such. If we look back to the time when Jesus was on earth teaching and preaching the gospel, there were not so many different beliefs then as there are now.

 

It is said that there are six or seven hundred different denominations in the world today, and by this we know many are being deceived, for they cannot all be right. Jesus knew that there was to be a corrupt power arises in the world speaking against the people of God, and trying to change the doctrine of Jesus Christ. Some do not even believe in Him.

 

Many have started out to preach, saying, “The Lord has called me to preach,” but what they preach does not stand the test of the Bible. We read in I John 4:1, “Beloved, believe not every spirit, but try the spirits whether they are of God: because many false prophets are gone out into the world”. This is the truth as it has been proven in debates, as well as Bible studies. We will now give a few scriptures to show the teaching of the Bible and the false teaching and doctrine of men.

 

TEACHING OF THE BIBLE


Keep holy the Sabbath on the seventh day (Saturday).

 

Christ rose from the dead on Sabbath (Matthew 28:1-6).

The “Church of God” is the Bible name for the church (Acts 20:28).

The righteous and sinners go to the grave and remain there until Jesus comes (I Thessalonians 4:13-14; John 5:28-29).

 

The righteous will live on earth (Psalm 115:16; Matthew 5:5).

 

Judgment begins when Jesus comes (2 Timothy 4:1; Ecclesiastes 3:17).

 

Baptism is done by immersion in the name Lord Jesus Christ (Acts 2:38; Acts

8:38; Matthew 3:16-17).

 

The Ten Commandments are binding on all (Matthew 5:17, 19).

 

Jesus is the Son of God (Matthew 3:16-17).

 

Unclean meats are forbidden for food (Leviticus 11:1-23; Deuteronomy 14:3-21).

 

The wicked burned up and come to naught (Malachi 4:1; Matthew 13:30; Revelation 21:8).

 

The righteous will reign with Christ on earth one thousand years (Revelation 20:4).

 

Observe Lord's Supper once a year (Exodus 12:14; I Corinthians 11:25-26).

 

Paying tithes, a tenth of all increase, is an obligation for all (Malachi 3:10; Hebrews 7:1-2; Matthew 23:23).

 

FALSE TEACHING OF MEN

 

Keep the first day of the week (Sunday).

 

Christ rose from the dead on Sunday morning.

 

Give any name for the church.

 

The righteous go to heaven at death and sinners to a burning hell.

 

The righteous go to heaven to stay throughout eternity.

 

Man is judged at death.

 

Sprinkling is a proper mode for baptism.

 

The Ten Commandments are nailed to the cross.

 

Jesus is the Father and Creator of all things.

 

All things are cleansed, so we can eat anything.

 

The wicked burn throughout eternity.

 

The righteous reign with Christ in heaven one thousand years.

 

It is proper to observe the Lord's Supper any time including every Sunday morning.

 

Tithes are done away with. It is up to the individual to pay any amount or even nothing.

 

These are only a few points to show the difference between the doctrine of the Bible and what our Lord Jesus Christ taught, and the doctrines and commandments of men. This is what Jesus meant when He said that false teachers and false prophets would arise in the world in the last days.

 

Again, Jesus said that Jerusalem would be trodden down of the Gentiles, until the times of the Gentiles be fulfilled. We are eyewitnesses to the fulfillment of this prophecy in these last days, for Jerusalem, during World War II, was taken from the Turks, and fifty-three nations signed an agreement to make Palestine a Jewish homeland.

 

We know the Jews are returning there by the hundreds and thousands just as God said they would. SeeDeuteronomy 30:10; Ezekiel 34:12-15; Amos 9:14-15. In Joel 3:1-2, we read, “For, behold, in those days, and in THAT TIME, when I shall bring again the captivity of Judah and Jerusalem, I will also gather ALL nations, and will bring them down into the valley of Jehoshaphat, and will plead with them there for my people and for my heritage Israel, whom they have scattered among the nations, and parted my land.” What more proof do we need to have that we may know we are living in the last days.

 

In Psalms we read these words, “When the Lordshall build up Zion, he shall appear in his glory” (Psalm 102:16). Jerusalem is being built up just as the Lord said it would be, and the earth is now ripe for the harvest. See Revelation 14:14-16.

 

God has given many signs in His Word so that His people need not be in darkness in these last days. The people of God should be happy, and lift up their heads, for the coming of Jesus is nigh at hand. Jesus said, “But he that shall endure unto the end, the same shall be saved” (Matthew 24:13). It will not be so very long until Jesus will come. We are living in the closing drama of this six-thousand year period. The last, or Third Angel's Message, is going forth to warn the world of the impending doom that is coming upon the ungodly. Let us not be discouraged, but look to Jesus, who is the author and finisher of our faith.

 

We read in James 5:1-6 of the great trouble which is to take place between the capitalists and the labor class. This was spoken about two thousand years ago, and we are eyewitness to this being fulfilled in these last days, but James also gave us these comforting words, “Be ye also patient; stablish your hearts: for the coming of the Lord draweth nigh” (James 5:8). The prophet Jeremiah speaks of the last days, “Therefore prophesy thou against them all these words, and say unto them, The Lordshall roar from on high, and utter his voice from his holy habitation; he shall mightily roar upon his habitation; he shall give a shout, as they that tread the grapes, against all the inhabitants of the earth” (Jeremiah 25:30).

 

The following three verses tell of a great time of trouble that will follow. He said, “evil shall go forth from nation to nation, and a great whirlwind shall be raised up from the coasts of the earth” (Jeremiah 25:32). Whirlwind in prophecy means war, strife, and trouble, and the Lord said it would be from one end of the earth to the other. This will undoubtedly be the time of trouble we find spoken of in Daniel. “And at that time shall Michael stand up, the great prince which standeth for the children of thy people: and there shall be a time of trouble, such as never was since there was a nation even to that same time: and at THAT TIME thy people shall be delivered, every one that shall be found written in the book” (Daniel 12:1). This prophecy has not yet been fulfilled, and we can look for this great time of trouble soon to take place. The six thousand years will soon be finished and Jesus will come to reign. At this time will occur the FIRST resurrection of the dead, on which the second death will have no power, but they shall be kings and priests and reign with Christ a thousand years.

 

The gathering of the Jewish people back to Jerusalem shows us the end is near. The battle of Armageddon will come upon all those who gather against Jerusalem. This will occur as the seventh plague. The Lord said in Zechariah 14:12 that He would gather all nations against Jerusalem, and there will be a great time of trouble, for Jerusalem will be a burdensome stone to ALL nations. A message known as the Third Angel's Message should be and is being proclaimed as a warning against the beast power which exists at the second coming of Jesus and prior to Christ's reign on the earth for 1,000 years. This is a part of the Gospel, by the acceptance of which people may escape the “wrath of God” which is also to be consummated before the Millennial Reign of Jesus.

 

Let us all be faithful in these last days and do all we can to get this message of warning to the world. The Lord is blessing the work, but we want to see a greater work done, so let us all be faithful to the Lord by giving what belongs to Him, for He is worthy of it all.

 

May the grace of God be with you all, dear brothers and sisters in the Lord. If we are faithful, we shall reap the harvest of eternal life in the earth made new. See II Peter 3:13.

 

The Church of God - Publishing House- Salem, West Virginia

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November 30 2010 2 30 /11 /November /2010 18:39

Torah Scroll

 

Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.

 

Jamais Dieu n’a détruit une ville ou une nation sans tout d’abord envoyer Son messager afin que celui-ci  ne prévienne le peuple, pour lui donner l’opportunité d’échapper au jugement divin. Ce messager de Dieu a prévenu le monde avant que n’advienne le déluge. En Matthieu 24 :37-40, Jésus nous avertit que de la même manière, lorsqu’il reviendra le monde sera dans l’état dans lequel il se trouvait du temps de Noé. Dieu a également prévenu les habitants de Sodome et Gomorrhe avant qu’Il ne fasse descendre du ciel sur eux une pluie de feu qui les détruisit. Jésus nous avertit que cela se passera de même à son retour (Luc 17 :27-30). L’Éternel avisa Babylone de sa volonté de la détruire. Il envoya Son messager afin de prévenir Ninive, Tyr et Sidon de Ses intentions. Encore une fois et de la même façon, nous sommes avisés qu’un messager viendra annoncer au monde entier la seconde venue du Messie. Le message du troisième ange est un message d’avertissement.

 

En Apocalypse 14: 6-9, trois messages nous sont délivrés, chacun étant symbolisés par un ange volant au milieu du ciel.  Le premier de ces anges nous annonce l’Évangile éternel, le second nous apprend la chute de Babylone, et enfin le dernier ange porte un message d’avertissement au monde entier, afin que nul ne reçoive la marque de la bête sur son front ou sa main, auquel cas les conséquences en seraient terribles pour cette personne.

 

Avant que Jésus ne monte au ciel, il annonça, en Matthieu 24 :14, que la Bonne Nouvelle du Royaume devait être proclamée en témoignage à toutes les nations, et qu’ensuite viendrait la fin. Plus loin, dans le passage d’Apocalypse que nous avons mentionné ci-dessus, nous apprenons que cette Bonne Nouvelle comprend trois parties distinctes. La première partie, c’est-à-dire la propagation de l’Évangile éternel, s’est réalisée puisque ce message est désormais disponible dans le monde entier; le Message de Réforme, lequel était en fait un appel dénonçant la corruption de Babylone, fut lui aussi annoncé au monde entier. Enfin, le dernier message, l’avertissement final à l’encontre  de « la marque de la bête », se propage désormais à grande vitesse et avec des répercussions certaines. Babylone nous est décrite en Apocalypse 17 sous la forme d’une femme, symbole d’une Église, cette même Église qui gouvernait le monde du temps de la Réforme, cette Réforme dont le message était celui de la chute spirituel de Babylone, dès lors lieu d’habitation de démons et de fausses doctrines.

 

Le thème du Message du Troisième Ange est en fait celui des « commandements de Dieu, et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12). Il s’agit d’un thème d’actualité aujourd’hui.

 

Ce message précède le retour du Seigneur Jésus Christ, et, puisque les signes de notre temps déclarent l’imminence de ce retour, ce Message est celui qui nous concernent plus particulièrement aujourd’hui, celui qui va prévaloir jusqu’à ce que n’advienne la fin de ce monde tel que nous le connaissons.

 

Le livre de Daniel, qui est clé pour comprendre Apocalypse 7 :17-23, nous décrit une bête symbolisant un royaume terrestre. Le même symbolisme s’applique à d’autres passages de la bible, et en Apocalypse 17 :3-5, lorsqu’une bête nous est décrite mené par une femme, nous comprenons alors qu’il s’agit d’une figure de l’Église apostate dirigeant les princes de ce monde. C’est exactement ce qui survint pour une durée de 1260 ans alors que la l’Église Romaine, la Papauté unie aux pouvoirs civils, persécutait l’Église de Dieu.  La Religion Catholique était ainsi imposée aux populations sous la menace de la loi, ceux qui refusaient de s’y soumettre étaient exécutés. Selon ce que nous apprenons en Apocalypse 17 :8-11, cette bête, blessée à mort, doit revenir à la vie. Ceci adviendra avant qu’elle ne s’en aille définitivement vers sa perdition et vers sa destruction.  Nous pouvons sonder l’histoire humaine et déterminer à peu près lorsque cela se produira, « car elle était, et elle n’est plus, bien qu’elle soit » comme nous l’annonce le Seigneur en Apocalypse 17 :8.  Elle montera de l’abîme, un lieu d’isolement, et va « s’en allé en perdition ». Le Message du Troisième Ange constitue tout spécialement un avertissement à son encontre, alors qu’elle fera sa dernière apparition.  Ces événements sont en train de se produire à présent.

 

En Apocalypse 13:1, il nous est écrit : « Et je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blasphème ».  Ce nom de blasphème constitue la marque de la bête. Tout ce qui contrevient à la Parole de Dieu est un blasphème. Les contradictions sont omniprésentes dans notre monde aujourd’hui.  Nombres de ces inconséquences nous sont présentés sous le couvert de la religion, il est donc de notre devoir de connaître la vérité et de dissiper les mensonges par une étude consciencieuse de la Parole de Dieu.

 

Ainsi, la marque de la bête est clairement décrite associé au Message d’avertissement du Troisième Ange. Ceux qui désirent échapper aux événements à venir et ainsi bénéficier de la protection divine pour leurs bien-aimés, doivent pleinement comprendre ce qui nous fut révélé par Dieu et placer ce message au cœur de leurs existences.

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November 30 2010 2 30 /11 /November /2010 18:36

Torah Scroll

 

Unless otherwise noted, all scripture quotations are from the King James Version.

 

God has never destroyed a city or a nation without first sending His messenger there to warn the people, thus giving them a chance to escape. He warned the world before the flood came, and Jesus tells us (Matthew 24:37-40) that it will be the same when he comes again as it was in the days of Noah. God warned the people of Sodom and Gomorrah before He rained fire from heaven and destroyed them, and Jesus says it will be the same when he comes (Luke 17:27-30). The Lord warned Babylon before destruction came: He sent His messengers to warn Ninevah, Tyre and Sidon; and He also declares there is to be a definite message going forth to warn the whole world before Jesus comes the second time. The Third Angel’s Message is a warning message.

 

In Revelation 14:6-9, there are three messages described, symbolized by an angel flying through the midst of heaven. One is the everlasting gospel, the other cry is that Babylon has fallen, and the last one is a warning to all the world not to receive the mark of the beast in their forehead or hand, telling of the dreadful consequences if they do.

 

Before Jesus ascended to heaven, he told us in Matthew 24:14 that the gospel of the kingdom was to go to the entire world as a witness to all nations, and then the end would come. Later, in the above chapter of Revelation, he divides this gospel into three divisions. The everlasting gospel has gone to all the world; the Reformation Message, which was a cry against the corruption of Babylon, has gone to all the world; and now the last message, the final warning against the “mark of the beast” is going with speed and effect. Babylon is described in Revelation 17 as a woman, symbolizing a church, and this one church ruled the world at the time of the Reformation, and the message was that Babylon had spiritually fallen, and become the habitation of devils and false doctrines.

 

The Third Angel’s Message has for its theme the commandments of God and the faith of Jesus, (verse 12) and is a live issue at this time.

 

This message precedes the return of our Lord, and as the signs of our time declare his coming near, it is now going, and will continue to the end.

 

Daniel, being a key to Revelation 7:17-23, tells us a beast symbolizes a kingdom upon earth. These same symbols apply to other parts of the Bible, and in Revelation 17:3-5, where a beast carries a woman; we have a figure of the kingdoms of the world carrying a church. It pictures a church riding upon the civil governments of the world, and is exactly what we had during the 1260 years of papal persecution when the Catholic Church was united with civil power, and the Catholic religion was forced by law upon the people or they were killed. This beast is to be wounded and come to life again, according to verses 8-11, just before it goes into perdition or destruction. We can now look back through history and see when it was, but now it is not, but the Lord says it yet is (Revelation 17:8). It will come up out of the bottomless pit, a place of seclusion, and then go into perdition. The Third Angel’s Message is a special warning against it, when it makes its last appearance. It is now arising.

 

We are told in Revelation 13:1, “And I stood upon the sand of the sea, and saw a beast rise up out of the sea, having seven heads and ten horns, and upon his horns ten crowns, and upon his heads the name of blasphemy”. Blasphemy is the mark of the Beast. Anything that contradicts God’s Word is blasphemy. There are many such contradictions in the world today. Many of these contradictions occur in the name of religion, therefore it is our job to know the truth and dispel untruth by studying God’s Word.

 

The mark of the beast is also made clear, with the warning, and those wishing to escape the things coming to pass, and have divine protection for their loved ones, should understand fully what God has revealed and have this message in their home.

 

 

The Church of God - Publishing House- Salem, West Virginia

 

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May 14 2010 5 14 /05 /May /2010 10:21

Torah Scroll

 

A study to determine when Christ entered the most holy place in the heavenly sanctuary, whether: at His ascension or some 1,813 years later.

 

There are two contradictory teachings regarding where Christ went immediately after His ascension. It goes without saying that both positions cannot be correct. One supports the idea that following His ascension Christ went to the first apartment, or holy place, of the heavenly sanctuary (providing there is more than one apartment there) to reside, and that God, the Father, at that time moved with His throne from the second apartment, or most holy place, out into the first apartment to be there with Christ until 1844. At this time, according to this position, God, with Christ, moved back into the second apartment where Christ began an investigative judgment.

 

The other position is that Christ ascended immediately to the presence and right hand of His Father in the most holy place in heaven, and that the idea of an investigative judgment is spurious.

 

In other words, in this study we will be concerned with these two questions: (1) Did God come out (of an inner, or most holy place) to meet Christ at His ascension and live with Him there (in an outer apartment, or holy place) for some 1,813 years? Or (2) did Christ go immediately to the right hand of His Father in the holiest place there to become man’s advocate and intercessor?

 

Which teaching shall we accept, and does it make any difference? The teaching to be accepted is, of course, the one which can be sustained by Holy Writ, and having the correct knowledge of this matter is important, because without it one cannot understand or appreciate the mediatorial work of Christ.

 

In addressing these lines to our friends who differ with our position, we appeal to the mind rather than to the emotions.


Cherished doctrines and long-standing beliefs are not easily relinquished, we know, and any argument submitted against old teachings is usually looked upon as heresy. We ask the reader, therefore, to regard this writing as both a challenge and an appeal to follow what reason guided by Scripture tells him is right, no matter what his feelings may be. We now proceed to review the conflicting positions suggested in the foregoing statements.

 

A Widely Promulgated Theory

 

The following quotations are taken from leading Seventh-day Adventist writers:

 

When Christ commenced His ministry above, on the throne of His Father, that throne was in the first apartment of the heavenly sanctuary” (Uriah Smith, in Looking Unto Jesus, page 134).

 

On pages 54 and 55 of Early Writings is recorded a vision in which Mrs. White states, “I saw a throne, and on it sat the Father and the Son. . . .I saw the Father rise up from the throne, and in a flaming chariot go into the holy of holies within the vail, and sit down. Then Jesus rose up from the throne, and the most of those who were bowed down arose with Him. I did not see one ray of light pass from Jesus to the careless multitude after He arose, and they were left in perfect darkness. Those who arose when Jesus did, kept their eyes fixed on Him as He left the throne and led them out a little way. Then He raised His right arm, and we heard His lovely voice saying, ‘Wait here; I am going to My Father to receive the kingdom; keep your garments spotless, and in a little while I will return from the wedding and receive you to Myself.’ Then a cloudy chariot, with wheels like flaming fire, surrounded by angels, came to where Jesus was. He stepped into the chariot and was borne to the holiest, where the Father sat.

 

This necessitates a removing of God’s throne and the ministry of Christ from the first to the second apartment” (Bible Text Book, by 0. A. Johnson, page 120).

 

These passages are clearly intended to teach that at the ascension God vacated the most holy part of His sanctuary, removed His throne, and came out to be with Christ in the first apartment. It is then claimed that a further “removing of God’s throne” back again to the most holy was necessary in the year 1844 A.D., and that it was there and then that Jesus entered into the holiest. It calls for serious reflection that these supposed movements of God’s throne, from one apartment to another and then back again, are an accommodation intended to prove a theory. An appeal to Scripture should put the issue beyond doubt. The theory necessitating these accommodating moves is that Christ at His ascension entered into only the first apartment of the heavenly sanctuary.

 

As the Scriptures abundantly show that Christ, after His sacrifice, “sat down on the right hand of God,” it is necessary, in order to harmonize this fact with the Adventist sanctuary theory, to remove God’s throne from the most holy place in heaven into the holy place, or first apartment, for a period of over 1,813 years. The result is that we are asked to accept the following positions:

 

Moving the Throne of God

 

1. That the most holy place was vacant for 1,813 years.

2. That for that long period the holy place accommodated God, and the throne of God, so that Christ might be sitting on the right hand of God while still in the first apartment; and

3. That in 1844 God and Christ and the throne and the ministry were all transferred to the most holy place.

 

Where, in the typical service, do we find this “removing of God’s throne” from the most holy into the first apartment and then its removal back to the most holy place? Everyone knows that such movements simply did not take place in the earthly sanctuary. God dwelt in the holiest, and the high priest went in to be with God, “alone, once every year” (Hebrews 9:7).

 

So Christ also “entered in once into the holy place” - to the very presence of God typified in the earthly service.

 

The question as to whether or not God’s throne is movable is quite beside the point. The important consideration is, DID GOD thus move His throne at the time of the ascension and again on October 22nd in 1844?

 

The earthly sanctuary was a place for God to dwell in. “Let them make me a sanctuary, that I may dwell among them,” was the divine commandment. But the true dwelling place of God is heaven itself (Heb. 9:24). There is a difference between the heavenly and the earthly dwelling place. In the earthly it was necessary to veil off a certain portion in order that the priests might draw near daily to the divine presence without fear of death. The immediate presence of God was therefore confined to a small portion, termed the most holy. God’s presence is not so confined in heaven. There is no need for that in the ministry of such a priest as Jesus Christ.

 

From these facts we must recognize that in the earthly sanctuary there were degrees of holiness, indicated by an intervening veil; but it would not be correct to assume from this that in heaven it is necessary to so divide God’s dwelling place into a holy and a most holy portion. In heaven, the approach to God is “through the veil, that is to say, his [Christ’s) flesh” (Heb. 10: 20).

 

If we accept the position that Christ at His ascension entered into only a first apartment of heaven, it becomes necessary to bring God out of the most holy place into the first apartment to be with Christ. And here, according to the teaching, God was with Christ for 1,813 years. Then in 1844 the Father returned to the most holy, whither Christ followed. This theory, therefore, indisputably attempts to prove that GOD CAME OUT TO BE WITH CHRIST. Let us now look at the second proposition THAT CHRIST WENT IN TO BE WITH GOD.

 

Mrs. E. G. White says, “And what was done in type in the ministration of the earthly sanctuary, is done in reality in the ministry of the heavenly sanctuary” (Great Controversy, edition of 1911, p. 420).

 

Nowhere in Scripture are we taught that God’s throne or His immediate presence dwelt in the first apartment of the earthly sanctuary, or that He at any time vacated the most holy to be with the high priest in the first apartment. Therefore, if “in reality in the ministration of the heavenly sanctuary” God vacated the most holy in order to be with Christ in the first apartment, it was accomplished CONTRARY TO TYPE.

 

Is not the knowledge of this blunder alone sufficient to shake the faith of all in the accepted Seventh-day Adventist interpretation? Can the reader accept the teaching that “what was done in type in the ministration of the earthly sanctuary is done in reality in the ministration of the heavenly sanctuary” and at the same time accept also that God vacated the most holy in heaven and came out to be with Christ, a supposition directly contrary to the type?

 

Would it not be more harmonious for those who insist on type meeting antitype to recognize that the heaven of God’s immediate presence IS itself the most holy place?

 

To emphasize “what was done in type” calls for equal emphasis upon what was NOT done in type. In the type God did not come out to be with Christ in 4he first apartment in heaven.

 

“Heaven Is God’s Throne”

 

Christ, Himself, has spoken on this important subject. He identifies heaven with the throne of God. “Swear not at all”; He commands, “neither by heaven; for it is God’s throne.

 

The epistle to the Hebrews harmonizes, as all Scripture does, with the teaching of Christ. Where did Christ enter, “after he had offered one sacrifice for sins for ever”? Paul tells us that it was “into heaven itself.” Christ “sat down on the right hand of God” (Heb. 10:12; 9:24). Is not this sufficient? Is it not sufficient to know that Jesus entered into heaven itself to be with God as our Mediator? Is it necessary to remove God from one apartment to another, as it is taught, just to prove that Christ only entered a first apartment at His ascension? The Scriptures do not sanction such tamperings with God’s throne, but instead make it definitely clear that, at the time of His ascension,


Christ Went In to Be With God.

 

Who…when he [Christ] had by himself purged our sins, sat down on the right hand of the Majesty on high” (Heb. 1:3).

 

Christ . . . by his own blood . . . entered in once into the holy place...” (Chap. 9:12). It is one of the great facts of the gospel that Christ, after His death and resurrection, ascended to heaven and took His place at the Father’s right hand. That place, in the immediate unveiled presence of almighty God is plainly taught in the Scriptures to be the highest and holiest in all the universe. A scheme of prophetic interpretation which teaches that Christ did not enter upon His ministry in the Holy of Holies until 1844 is out of harmony with this important fact.

 

When Jesus Christ went in “to appear before the face of God for us,” had He reached the place of ultimate holiness? Or had He not? To teach that Christ did not take up His ministry in the Holy of Holies until 1844 obscures or minimizes the fact that He had unrestrained access to the presence of the Father from the time of His ascension.

 

If there is one teaching about which the Bible is clear, it is the teaching that at His ascension He went directly to the presence of God. Note how clearly this is brought out in the following verses:

 

But he, being full of the Holy Ghost, looked up stedfastly into heaven, and saw the glory of God, and Jesus standing on the right hand of God” (Acts 7:55).

 

Who is he that condemneth? It is Christ that died, yea rather, that is risen again, who is even at the right hand of God, who also maketh intercession for us” (Rom. 8: 34).

 

Which he wrought in Christ, when he raised him from the dead, and set him at his own right hand in the heavenly places” (Eph. 1:20).

 

If ye then be risen with Christ, seek those things which are above, where Christ sitteth on the right hand of God” (Col. 3:1).

 

But this man, after he had offered one sacrifice for sins for ever, sat down on the right hand of God” (Heb. 10:12).

 

Who is gone into heaven, and is on the right hand of God; angels and authorities and powers being made subject unto him” (1 Peter 3:22).

 

To him that overcometh will I grant to sit with me in my throne, even as I also overcame, and am set down with my Father in his throne” (words italicized bolded for emphasis) (Rev. 3:21).

In each of the above statements, all of which were recorded under the direction of the Holy Spirit, we notice the fact that they were written in the past tense. These writers were not trying to convey to us that at some far-off distant date Christ would approach the throne of the Father. To the contrary, they convey to us the fact that at the time they were writing that Christ was already in the immediate presence of God, there to plead the merits of that sacrifice in their behalf. Their faith and hope rested upon the finished work of the Cross.

 

That this is the most highly exalted place in the universe, the place of the greatest power and influence, is stated over and over again. The place of the immediate presence of God must also be, beyond question, the place of the greatest holiness. We cannot conceive of any place more holy than that of the immediate presence of God.

 

The Scriptural record clearly shows that the supreme holiness of the inner portion of the earthly sanctuary was due to the personal presence of God. “…for I will appear in the cloud upon the mercy seat” was the reason urged upon Aaron and his Sons for not coming at all times into the most holy place. (See Lev. 16:1, 2.)

 

…there I will meet with thee, and I will commune with thee from above the mercy seat” (Ex. 25:22).

 

In the epistle to the Hebrews that which is spoken of in one place as the “sanctuary which the Lord pitched” is elsewhere described as “heaven itself” (see Heb. 8:2 and Heb. 9:24). There is, of course, no reason why the two terms: “heavenly sanctuary” and “heaven itself” might not be applied to one and the same place. The tabernacle which the Lord pitched must be inconceivably greater than that pitched by man; and while we may think of it as being in heaven, we are bound also to regard it as being, in itself, the heaven of heavens. The place where God dwells must be the highest and holiest of heaven.


That the apostle is thinking of the heavenly sanctuary when he speaks of “heaven itself” is evident from the fact that he uses the term in making a direct comparison with the earthly sanctuary: “For Christ entered not into a holy place made with hands, like in pattern to the true; but into heaven itself, now to appear before the face of God for us” (Heb. 9:24, R.V.). And we are assured in the epistle to the Ephesians that this ‘heaven itself” is “far above all heavens” (see Eph. 4: 10 and also 1: 20, 21). This seems to be in direct conflict with the idea of a still holier place to which Christ could go some 1,813 years later.

 

We have sometimes reasoned that as God’s throne is represented in the Scriptures as a living, moving thing, it is not to be thought of as being confined to the inner apartment of the sanctuary. At times the Lord met with both Moses and the children of Israel at the door of the tabernacle. This, however, does not by any means free our accepted teaching from the difficulties and objections referred to above. Whatever exceptions there may be, it cannot be denied that in the days of the earthly tabernacle the most holy place was regarded as the place of God’s presence, and that the whole sanctuary service centered there. The occasions when the holy Shekinah was manifested elsewhere were the exceptions and not the rule. If in the antitype the presence of God was manifested continually in the first apartment of the sanctuary for a period of 1,813 years, then what was a rare exception in the type became the rule in the antitype. Not only is such a position unscriptural, it is likewise opposed to the direct statement of Mrs. White: “And what was done in type in the ministration of the earthly sanctuary, is done in reality in the ministry of the heavenly sanctuary” (Great Controversy, p. 420, ed. 1911).

 

In the earthly sanctuary the presence of God was always represented to be in the Most Holy place of the tabernacle. Whether we call it the holy place, the most holy, or the holiest, it matters little. Christ entered into the very presence of God - to His throne - at His ascension. There is no teaching more plainly stated than that grand truth.

 

The writers of that portion of the Bible from Matthew through Revelation do not definitely designate one apartment in distinction from another. It is, nevertheless, quite clear that where it is stated that Christ went to “the holy place,” the immediate presence of God is intended, which in type corresponded to the most holy place. To this location Christ went in to be with God. This fact is disputed by the Adventist teaching. The position is maintained that God came out of the most holy to be with Christ in the first apartment, and therefore the expression “holy place” in the epistle to the Hebrews must always signify the first apartment.

 

That the reference in Hebrews 9:12 to “the holy place” could mean the equivalent of the second apartment of the earthly sanctuary, or the most holy, is well illustrated by similar references by leading Seventh-day Adventist writers. Of the two following quotations the first is from the pen of Mrs. E. G. White, and the second from the pen of her husband, James White, when he was editor of The Present Truth.

 

The slumbering church must be aroused, awakened out of its spiritual lethargy, to a realization of the important duties which have been left undone. The people have not entered into the holy place, where Jesus has gone to make an atonement for His children” (Mrs. E. G. White, in The Review and Herald, Feb. 25, 1890; quoted by A. G. Daniels in Christ Our Righteousness, page 118).

 

But the sinner, to whom Jesus stretched out His arms all the day long, and who had rejected the offers of salvation, was left without an advocate, when Jesus passed into the Holy Place, and shut that door in 1844” (Editorial on “The Sanctuary, 2300 days, and The Shut Door,” in The Present Truth for May, 1850).

 

It cannot be denied that both these writers, while using the expression “holy place,” refer specifically to what they would call the second apartment in heaven, or the most holy place. If, however, it is consistent for Adventist writers to thus call the second apartment the holy place, without having to use the superlative degree in order to avoid being misunderstood, it cannot be consistently denied that Paul might speak of “the holy place” and mean exactly the same location.

 

The “Vail” or “Veil”

 

The word vail (or veil, as it is also spelled) referring to the temple is found six times in the writings of the apostles of the Christian era. In Matthew 27:51, Mark 15: 38, and Luke 23:45 we find the account of the rending of the veil at the death of Christ. That the veil in these gospels refers to the curtain between the first and second apartments no loyal Seventh-day Adventist will deny, for Mrs. White teaches that it refers to the curtain between the two apartments. Notice how clearly this is brought out in the following:

 

With a rending noise the inner veil of the temple is torn from top to bottom by an unseen hand, throwing open to the gaze of the multitude a place once filled with the presence of God. In this place the Shekinah had dwelt. Here God had manifested His glory above the mercy-seat…The most holy place of the earthly sanctuary is no longer saved.” Desire of Ages, page 909, 1898 ed.

 

These citations show that Mrs. White taught that when the term “the veil” was used by these writers it meant the curtain between the two apartments. And let no one try to dodge the force of this fact by affirming that the temple in the time of Christ had but one curtain, for Mrs. White, at least twice, speaks of the curtain that was rent at the time of Christ as “the inner vail.” (See Desire of Ages, pages 184 and 909.)

 

The other three references to “the vail” are found in the writings of the apostle to the Hebrews. We now come to the climax of the controversy: What does “within the vail” mean in Hebrews 6:19, 20? It reads:

 

Which hope we have as an anchor of the soul, both sure and steadfast, and which entereth into that within the veil; whither the forerunner is for us entered, even Jesus, made an high priest for ever after the order of Melehisedec.”

 

In every other place where the phrase, “within the vail,” is used in the entire Bible, it always, without exception, refers to the most holy place. Wherever the word “vail” or “veil” is found in the entire Bible and used in connection with the sacrificial services, it also means the curtain between the first and second apartments, unless it is this one in Hebrews 6: 19. Mrs. White, herself, defines “the veil,” when used without qualification, as the curtain dividing the two apartments.

 

Commenting on Hebrews 6:19, Moses Stuart, the great scholar and authority on both the Hebrew and Greek languages, has this to say:

 

And which enters into that within the vail, i.e., which hope enters into the inner sanctuary, the sanctum sanctorum where God dwells. The meaning, as I explain the passage, is, that the objects of hope are in heaven where God dwells” (Stuart’s Commentary on the Epistle to the Hebrews, page 363).


In his book, Hebrews Verse by Verse, William R. Newall comments thus: “Notice that ‘within the veil’ indicates Heaven itself, the very presence of God” (page 207).

 

The Exhaustive Concordance of the Bible, by James Strong, has this to say on the meaning of the word “veil” in Heb. 6: 19: “the door screen (to the Most Holy

Place) in the Jewish Temple:—vail

 

In their Commentary Critical and Explanatory on the Whole Bible, Jamieson, Fausset and Brown add this thought to their comments on the verse under study:

veil—Greek, catapetasma; the second veil which shut in the Holiest place. The outer veil was called by a distinct Greek term, calumma.”

 

With all this array of evidence what authority has anyone to teach that “within the vail,” in Heb. 6: 19, refers to the first apartment? There is not a teaching in all the religious world so hopelessly without Bible foundation as the teaching that “with in the veil” means in the first apartment.

 

Its True Meaning

 

Since “within the vail” means in the most holy place of the heavenly sanctuary, then Christ was in the most holy place when Paul wrote the letter to the Hebrews. And since Christ was in the most holy place in the days of Paul, then He did not move from the holy to the most holy on October 22nd, 1844.

 

The idea that Christ waited until 1844 to go into the presence of the Father is not only an error but it is contrary to the united teachings of the Scriptures. Whenever the position of Christ in the heavenly sanctuary is mentioned, He is always placed in the holy of holies. Mark says: “...he was received up into heaven, and sat on the right hand of God” (chap. 16:19). Peter places Him “by the right hand of God exalted” (Acts 2:23 and 1 Peter 3:22). Stephen saw Him “standing on the right hand of God” (Acts 7:55). Paul, no less than seven times, recognized Christ at “the right hand of God” (see Rom. 8:34; Eph. 1:20; Col. 3:1; Heb. 1:3; 8:1; 10:12; and 12:2).

 

We turn again to the ninth chapter of Hebrews. A careful reading of this chapter should be sufficient for anyone who can understand to see that Paul is referring to the most holy place in several instances where he speaks of it as the holy place. See this in verses 8 and 24 of the R.V. as well as in verses 12 and 25 in both versions. The reader is asked to notice the following parallel, which constitutes an important feature of the apostle’s argument:

 

In verse 7 it is clearly stated that the earthly high priest went into the second apartment once every year. Why was it necessary for him to go in every year? Verse 8 tells us that it was because “the way into the holiest of all was not yet made manifest.” Notice that while it was necessary for the Aaronic priests to enter once every year, Christ is said to have entered immediately, once for all. What the Aaronic priests did often, Christ did once.

 

The argument is not that the priests of the Aaronic order entered once every year into the first apartment but into the second. The parallel is that Christ entered once for all, and it would be absurd to turn the apostle’s reasoning to refer to Christ’s entrance into a first apartment, as it is attempted.

 

The Aaronic Order

 

But Into the second went the high priest alone once every year... (Heb. 9:7).

 

The Melchisedec Order

 

Through his own blood, [Christ entered in once for all into the holy place... (Heb. 9:12, R.V.).

 

As with the Aaronic order, so with the order of Melchisedec; except that whereas the Aaronic priests entered the second apartment continually, or once a year, Christ entered the second once only.

 

Furthermore, Paul shows clearly that it was necessary that the yearly entry of the Aaronic priests should continue until Christ had made open the way into the holiest in heaven. Had Christ not entered the most holy in heaven at the time of His ascension, then it would be necessary for the earthly high priests to have continued their yearly entry until “the way into the holiest of all” (i.e., “heaven itself”) was “made manifest”; which, according to theory was in 1844 AD. But Paul assures us that Christ had already entered that holy place in his day, so that the yearly or continual entry of the typical service was no longer necessary, and that doubtless was the reason why in the providence of God the earthly temple was destroyed not many years afterward.

 

Within the Veil

 

In Hebrews 6:19, 20 we have a sure guide as to what Paul understood in this matter:

 

Which hope we have as an anchor of the soul, both sure and stedfast, and which entereth into that within the veil; whither the forerunner is for us entered, even Jesus, made an high priest for ever after the order of Melchisedec.”

 

Our hope is WITHIN THE VEIL. According to Exodus 26:33, “within the veil” was the portion where the ark of the testimony rested. “...the vail shall divide unto you between the holy place and the most holy.”


Jesus, according to Paul, had not entered the first apartment only, as our forerunner, but “within the veil,” “into the holiest,” into “heaven itself.” The word “forerunner” is very significant, and proves beyond doubt that Paul understood Christ had already reached the presence of the Father, or the equivalent of the second apartment of the typical sanctuary. If we refer to Heb. 9:7 we find that the Aaronic high priest entered the most holy alone. He entered as a representative only of those who were outside. No one could follow him; he went ALONE.

 

Christ entered the corresponding holy place in heaven (call it what you may) as our FORERUNNER. The significance of this, says a certain commentator, is the suggestion that the way was open for others to follow Him. So the apostle continues this thought in Hebrews 10: 19, 22: “Having therefore, brethren, boldness to enter into the holiest by the blood of Jesus…let us draw near.” As Christ has already entered there as our forerunner, it is now possible for us also to enter, with confidence or boldness, through His blood.

 

Paul knew this entrance of Christ “within the veil” to be an accomplished fact in his day. There was no possible conception of waiting 1,813 years for the event, because Christ had already entered heaven, itself, to be with God.

 

There is nothing confusing in this issue. The Scriptures are clear that Christ, after He had purged our sins upon the cross, entered heaven, itself, to the very presence of God, as our forerunner. God did not vacate a most holy place and come from behind a veil to be with Christ in a first apartment for 1,800 years, and then retire with His Son and the throne “within the veil” after

 

1844 AD. No, indeed! Christ went in to be with God at His ascension, and has been sitting there on God’s right hand ever since. The following paragraph from the American Signs of the Times for October 4, 1938, written by the editor, shows where our confidence should be during these changing times:

 

Though we cannot remove ourselves physically from the scene, though we must needs feel, as it were, the wash of the waves upon us, and behold the desolation all around, yet we may have our souls’ anchor embedded deep ‘within the veil’ of the temple of God above” (Hebrews 6:19).

 

No one will dispute the fact that the editor of the “Signs,” in quoting Heb. 6:19, refers to the most holy place. It is indeed a blessed truth, that “our souls’ anchor must be embedded deep ‘within the veil” of the most holy of the temple of God, as the editor above-quoted has written, but this was already true in the days of the apostle, Paul, when the epistle to the Hebrews was written.

 

Within the veil” means “the most holy” to present-day writers, including even a Seventh-day Adventist editor. “Within the veil” meant “the most holy” to all the prophets, without exception. How inconsistent, then, to interpret Paul’s use of the expression, “within the veil,” to mean a supposed first apartment in heaven, when present-day usage, the most ancient usage from the time of Moses, and the unvaried usage of Paul’s own day indisputably refers to it as the holiest of all!

 

How readest thou?” Are you willing to follow the Scriptures entirely, even though this means relinquishing some views held in the past and perhaps involves some suffering for Christ’s sake? And, have you also entered into the holiest of all “within the veil” through the blood of Christ? We need now the full light of the gospel, an important part of which is the teaching that Christ entered the most holy place of the Father’s unveiled presence at His ascension. “Search the Scriptures,” and “prove all things,” for it is only by so doing we can be assured of knowing the truth so essential for these times.

 

(We gratefully acknowledge assistance from a brother, A. P. Ward, of the Fiji Islands who made available to us his tract on this subject, much of which is embodied in the foregoing study.)

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May 14 2010 5 14 /05 /May /2010 10:11

Torah Scroll


Sauf précision, tous les passages tirés des Saintes Écritures sont extraits de la Version Segond 1910. Alliance Biblique Universelle.


Cette étude vise à déterminer quand Jésus entra dans le Saint des Saints du Sanctuaire Céleste. Cela advint-il à son ascension ou bien quelques 1813 années plus tard ?

 

Il existe deux enseignements contradictoires concernant le lieu où Jésus se rendit lors de son ascension. Il va de soit que ces positions ne peuvent être toutes les deux correctes. L’un de ces enseignements avance l’idée, selon laquelle, après son ascension, Jésus se serait rendu dans le premier appartement, le lieu saint du sanctuaire céleste (en admettant qu’il y ait plus d’un appartement dans les cieux) afin d’y habiter, et Dieu, le Père, aurait au même moment déménagé du second appartement - ou lieu très saint - avec Son trône, vers le premier appartement pour y être avec Jésus jusqu’en 1844. En cette année, selon cette opinion, Dieu, le Père, avec Christ, aurait déménagé à nouveau dans le second appartement, où Jésus aurait commencé l’instruction du jugement.

 

L’autre position affirme que Christ après son ascension se rendit directement en présence de son Père et siège à Sa droite dans le lieu très saint aux cieux. Selon cette opinion, l’idée d’une instruction de jugement est fausse et sans valeur.

 

En d’autres termes, lors de cette étude, nous essayerons de répondre aux deux questions suivantes :

1. Dieu sortit-il (d’un appartement intérieur ou lieu très saint) pour venir à la rencontre de Jésus lors de son ascension et vécu-t-il avec Christ (dans un autre appartement ou lieu saint) pour 1813 années environ ?

2. Christ se rendit-il immédiatement à la droite de Dieu dans le lieu le plus saint pour devenir intercesseur de l’humanité auprès de son Père ?

 

Quel enseignement devrions-nous accepter ? Cela fait-il réellement une différence ? L’enseignement qui devrait être le nôtre est bien sûr celui que supporte les Saintes Écritures et il est important de pouvoir déterminer quel est l’enseignement exacte car cela peut avoir une incidence sur notre compréhension et notre appréciation du travail médiateur de Christ.


Tout en discutant de ce sujet avec nos amis qui ont adoptés une position différente de la nôtre, nous en appelons à leur raison, plutôt qu’à leurs émotions.

 

Il est difficile de renoncer à une doctrine que l’on a chérit et en laquelle on a cru pendant longtemps, et tout argument critiquant une doctrine bien établie est souvent regardée comme hérétique. C’est pourquoi, nous demandons à nos lecteurs de considérer cet essai comme étant à la fois un défi pour eux, mais également un appel qui leur est fait de bien vouloir suivre ce que les Saintes Écritures leur indiquent comme étant exacte, quelque soit leurs sentiments sur le sujet. Nous allons maintenant voir plus en détails quelles sont les deux positions conflictuelles telles que nous les avons énoncées plus haut.

 

Une Doctrine Largement Répandu

 

Les citations suivantes sont extraites des écrits d’auteurs Adventistes du Septième Jour proéminents :

 

« Lorsque Christ commença son ministère là-haut, sur le trône de son Père, ce trône se trouvait dans le premier appartement du sanctuaire céleste » (Uriah Smith, Looking Unto Jesus, page 134). 

 

Aux pages 54 et 55 d’Early Writings, une vision qu’eut madame White est décrite de la façon suivante :

 

« J’ai vu un trône, sur celui-ci siégeait le Père et le Fils…Je vis le Père se lever du trône, et sur un chariot de feu il se rendit dans le saint des saints derrière le voile et s’assit. Alors, Jésus se leva du trône, et la plupart de ceux qui étaient prosternés se levèrent avec lui. Je ne vis pas un seul rayon de lumière passer de Jésus jusqu’à la négligente multitude après qu’il se fut levé, et ils furent laisser dans la plus parfaite obscurité. Ceux qui se levèrent lorsque Christ le fit, gardèrent leurs yeux fixés sur lui comme il quittait le trône et les conduisait dehors sur un petit sentier. Alors, il leva son bras droit, et nous entendîmes sa voix charmante disant : « Attendez ici ; Je m’en vais vers mon Père pour recevoir le royaume ; gardez vos vêtements sans tache, et dans peu de temps je m’en reviendrais du mariage et vous recevrait avec moi-même. » Alors un chariot de brumes, avec des roues semblables à des flammes de feu, entouré d’anges, vint où Jésus se trouvait. Il monta sur le chariot et fut porté dans le saint des saints, où le Père était assis. »

 

« Cela nécessitait un enlèvement du trône de Dieu et le ministère de Christ du premier vers le second appartement » (Bible Text Book, by O. A. Johnson, page 120).       

 

Ces passages ont clairement été écrits dans le but de démontrer qu’à l’ascension de Jésus, Dieu quitta le lieu très saint du sanctuaire, en retira son trône et sortit afin d’être avec Christ dans le premier appartement. Il est affirmé qu’il fut ainsi nécessaire qu’ « un enlèvement du trône de Dieu » ait lieu de nouveau vers le lieu très saint en l’an 1844 A.D., et que ce fut alors que Jésus entra dans le saint des saints du sanctuaire céleste. Il est difficile de ne pas penser que ce mouvement du trône d’un appartement à l’autre, et ceci à deux reprises, n’est pas un ajustement visant à prouver une théorie. Une étude des Écritures devrait permettre d’effacer tout doute sur la question. La théorie qui nécessite ces mouvements du trône et ces accommodations, implique donc qu’à son ascension Christ entra seulement dans le premier appartement du sanctuaire céleste.

 

Puisque les Écritures témoignent que Christ, après son sacrifice et son ascension, s’est « assit à la droite de Dieu » (Marc 16:19), il est nécessaire pour que ces faits s’accordent à la théorie Adventiste du sanctuaire céleste, de déplacer Dieu de son trône dans le lieu très saint des cieux vers le lieu saint, ou premier appartement, pour une période de 1813 années. Il en résulte que nous devons accepter les positions suivantes :

 

Déplacement du trône de Dieu

 

1. Le lieu très saint fut inoccupé pour 1813 années.

2. Durant cette période, Dieu logea dans le lieu saint où son trône était également présent, ainsi Christ pouvait être assis à la droite de Dieu, tout en demeurant dans le premier appartement; et

3. En 1844, Dieu, Christ, le trône de Dieu et le ministère de Jésus furent tous transféré dans le lieu très saint.

 

Où donc, dans le service type du temple, se trouve l’idée du « déplacement du trône de Dieu » du lieu très saint vers le premier appartement et, enfin, son retour dans le lieu très saint ? Tous les étudiants de la Bible savent bien que de tels déplacements ne se produisent tout simplement pas dans le sanctuaire terrestre. Dieu se tenait dans le saint des saints, et le grand prêtre « seul entre une fois par an » dans cet endroit pour se présenter devant Dieu (Hébreux 9:7).

 

Ainsi Christ « est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint » - dans la pleine présence de Dieu comme le montre la figure du sanctuaire terrestre.

 

La question de savoir s’il est possible ou non de déplacer le trône de Dieu élude la vraie question, qui est de savoir réellement si DIEU DÉPLAÇA Son trône au moment de l’ascension de Christ et s’il le déplaça de nouveau le 22 octobre 1844 ?

 

Le sanctuaire terrestre était un lieu dans lequel résidait Dieu. « Ils me feront un sanctuaire, et j’habiterai au milieu d’eux » (Exode 25:8), tel était le commandement divin. Mais le vrai lieu d’habitation de Dieu, est le ciel même (Hébreux 9:24).Il y a une différence entre le lieu d’habitation céleste et le lieu d’habitation terrestre. Dans le lieu d’habitation terrestre, il était nécessaire de voiler une certaine partie du temple afin que le prêtre puisse s’approcher quotidiennement de la présence divine sans crainte de la mort. La présence immédiate de Dieu était ainsi confiné dans une petite partie, qui était appelée le saint des saints. La présence de Dieu n’est pas restreinte de la même façon au ciel. Il n’y a nul besoin de cela dans le ministère d’un prêtre tel que Jésus Christ.

 

De ces faits, nous pouvons donc déduire qu’il y avait dans le sanctuaire terrestre différents degrés de sainteté, comme l’indique le voile intermédiaire ; il n’est cependant pas correct de déduire de cela qu’il soit pour autant nécessaire de diviser le lieu céleste où se trouve Dieu en lieu saint et en lieu très saint. Au ciel, l’approche vers Dieu se fait « au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair [à Christ]  » (Hébreux 10:20).

 

Si nous acceptons l’idée selon laquelle, Christ, lors de son ascension, entra seulement dans le lieu saint, il devient alors nécessaire que Dieu sorte du lieu très saint vers le premier appartement pour être avec Christ. Et alors, selon cet enseignement, Dieu fut avec Christ pour 1813 années. Puis en 1844, le Père retourna vers le lieu très saint, dans lequel Christ le suivit. Ainsi, cette théorie cherche à prouver qu’indiscutablement DIEU SORTIT POUR REJOINDRE CHRIST. Examinons maintenant la seconde proposition selon laquelle CHRIST VINT REJOINDRE DIEU.

 

Madame E. G. White a dit : « Et ce qui s’accomplissait en tant que type lors du ministère du sanctuaire terrestre, s’est accompli en réalité dans le ministère du sanctuaire céleste » (Great Controversy, édition de 1911, page 420).

 

Nulle part dans les Écritures, il ne nous est dit que le trône de Dieu - ou Sa présence immédiate - se trouva dans le premier appartement du sanctuaire terrestre, ou encore qu’Il abandonna à un quelconque moment le lieu très saint pour rejoindre le prêtre dans le premier appartement. Par conséquent, si « en réalité dans le ministère du sanctuaire céleste » Dieu a quitté le lieu très saint pour rejoindre Christ, cela est donc CONTRAIRE AU TYPE.

 

La connaissance de cette erreur n’est-elle pas suffisante pour ébranler la foi de tous ceux qui ont accepté l’interprétation des Adventistes du Septième Jour ? Le lecteur peut-il accepter l’enseignement selon lequel  « ce qui s’accomplissait en tant que type lors du ministère du sanctuaire terrestre, s’est accompli en réalité dans le ministère du sanctuaire céleste » et accepté dans le même temps que Dieu abandonna le lieu très saint dans les cieux pour rejoindre Christ, ceci en contradiction directe avec le type du sanctuaire terrestre ?

 

Ne serait-il pas plus harmonieux pour ceux qui insistent à faire correspondre les types et antitypes de reconnaître que la présence immédiate de Dieu dans le ciel constitue en elle-même le lieu très saint ?

 

Mettre l’emphase sur ce « qui fut accompli en type » demande à ce que l’on mette également l’emphase sur ce qui ne fut PAS accompli en type. Dans le type, Dieu n’est pas sorti vers Christ dans le premier appartement des cieux.

 

Le ciel est le trône de Dieu

 

Christ, lui-même, a parlé de ce sujet important. Il identifie le ciel avec le trône de Dieu.

 

« Mais moi je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu » (Matthieu 5:34)

 

L’épître aux Hébreux est en harmonie, comme le sont toutes les Écritures, avec les enseignements de Jésus. Où Jésus entra-t-il, « après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés » (Hébreux 10:12) ? Paul nous dit que le Messie est « entré dans le ciel même » (Hébreux 9:24) et qu’il « est assis pour toujours à la droite de Dieu » (Hébreux 10:12). Cela n’est-il pas suffisant ? N’est-il pas suffisant de savoir que Jésus est entré dans le ciel même pour être notre médiateur auprès de Dieu ? Est-il nécessaire de déménager Dieu d’un appartement à l’autre, comme certains l’enseignent, et ceci seulement afin de prouver que Christ entra dans le premier appartement à son ascension ? Les Écritures ne nous donnent nullement le droit de manipuler le trône de Dieu de cette façon, mais au contraire il est absolument, qu’au moment de son ascension,

 

Christ s’est rendu auprès de Dieu.

 

« et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreint de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3).

 

« et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et avec des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. » (Hébreux 9:12)

 

Le fait que Jésus soit monté au ciel après sa mort et sa résurrection et se soit assis à la droite de son Père constitue l’un des grands fait marquants de l’évangile. Cette place qu’il occupe, dans la pleine présence du Dieu puissant, est clairement décrite dans les Écritures comme étant la plus haute et la plus sainte place dans tout l’univers. Un système d’interprétation prophétique qui enseigne que Christ n’entra pas, dans le cadre de son ministère, dans le saint des saints avant 1844 n’est nullement en harmonie avec ce fait important.

 

Quand Jésus est « entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu », a-t-il rejoint ou non l’ultime lieu saint ? Enseigner que Christ ne commença pas son ministère dans le saint des saints avant 1844, cela obscurcit ou minimise le fait que Jésus a un accès illimité au Père depuis le moment de son ascension.

 

Si il y a un enseignement au sujet duquel la Bible est clair, c’est bien celui selon lequel Jésus, à son ascension, monta directement dans la présence de Dieu. Notez bien comment cela est énoncé clairement dans les versets suivants :

 

« Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu » (Actes 7:55).

 

« Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! » (Romains 8:34).

 

« Il l’a déployé en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:20).

 

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3:1).

 

« Lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu » (Hébreux 10:12).

 

« qui est à la droite de Dieu, depuis qu’il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis » (1 Pierre 3:22).

 

« Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon père sur son trône » (Apocalypse 3:21).

 

Chacun des versets précédents ont été inspirés à leurs auteurs sous la direction de l’esprit saint de Dieu, et nous notons qu’ils sont tous écrits au passé. Ces auteurs n’ont pas essayé de nous faire croire qu’à une date non déterminé dans le futur Christ approcherait le trône du Père. Au contraire, il est bien clair qu’à l’époque où furent écrits ces versets, Christ se trouvait déjà dans la présence immédiate de Dieu, pour plaider les mérites de son sacrifice pour les croyants. La foi et l’espoir de ces auteurs reposait sur le travail accomplit au calvaire.

 

Qu’il s’agit de l’endroit le plus grandement exalté dans l’univers, l’endroit de la plus grande puissance et de la plus grande influence, cela est répété encore et encore dans les Écritures. L’endroit de l’immédiate présence de Dieu doit être, indiscutablement, le lieu le plus saint. Nous ne pouvons pas concevoir de lieu plus saint que la présence immédiate de Dieu.

 

Le récit des Écritures témoigne clairement que la suprême sainteté de la partie intérieure du sanctuaire terrestre était du à la présence personnelle de Dieu. « …car j’apparaîtrai dans la nuée sur le propitiatoire » fut la raison avancé afin qu’Aaron et ses fils n’entrent pas à tout moment dans le lieu très saint (voir Lévitique 16:1,2).

 

« C’est là que je me rencontrerai avec toi; du haut du propitiatoire… » (Exode 25:22).

 

Dans l’épître aux Hébreux, il est parlé « du sanctuaire et d’un véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme », ce même sanctuaire est décrit plus loin comme étant « le ciel même » (voir Hébreux 8:2 et 9:24). Il n’y aucun raison pour laquelle le « sanctuaire céleste » et « le ciel même » ne devrait pas désigner un seul et même endroit. Le tabernacle que dressa le Seigneur devrait être bien plus imposant que ne l’est celui dressé par l’homme; et pendant que nous en sommes à penser qu’il est au ciel, nous sommes tenus d’y penser comme se trouvant au ciel des cieux. L’endroit où se trouve Dieu doit être le plus haut et le plus saint au ciel.

 

Que l’apôtre Paul pense au sanctuaire céleste lorsqu’il parle du « ciel même » est mis en évidence par le fait qu’il utilise ce terme en directe comparaison avec le sanctuaire terrestre :

 

« Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24).


En Éphésiens, nous avons l’assurance que « le ciel même » est « au-dessus de tout les cieux » (voir Éphésiens 4:10 et 1:20-21). Il semble que ce soit en conflit direct avec l’idée d’un endroit encore plus saint où pourrait se rendre Christ 1813 années plus tard.

 

Il a souvent été soutenu que puisque le trône de Dieu est représenté dans la Bible comme une chose mouvante et vivante, il ne devrait pas être tenu confiné dans l’appartement intérieur du sanctuaire. En certaines occasions, Yahvé est venu à la rencontre de Moïse et du peuple d’Israël à la porte du tabernacle. Cependant, la position communément accepté dont nous discutons maintenant ne se trouve pas exempte des difficultés inhérentes qui sont les siennes. Quelques soient les exceptions qu’il y ait pu avoir, il ne peut nullement être  nié que le lieu très saint était considéré comme le lieu de la présence de Dieu, et que l’ensemble du service du sanctuaire était centré autour de cet endroit. Les occasions où la sainte Shekhina - ou divine présence de Dieu - s’est manifesté en d’autres endroits, étaient des exceptions et non pas la règle. Si dans l’antitype, la présence de Dieu s’est manifestée continuellement dans le premier appartement pour 1813 années, pourquoi donc de rares exceptions dans le type deviendraient la règle de l’antitype. Non seulement une telle position n’est pas conforme aux Écritures, mais c’est en opposition directe avec la déclaration de Mme White :

 

« Et ce qui s’accomplissait en tant que type lors du ministère du sanctuaire terrestre, s’est accompli en réalité dans le ministère du sanctuaire céleste » (Great Controversy, édition de 1911, page 420).

 

Dans le sanctuaire terrestre, la présence de Dieu est toujours représentée comme étant dans le saint des saints du tabernacle. Peu importe que l’on appelle cela le lieu très saint, le saint des saints, etc. Christ est entré après son ascension dans la pleine présence de Dieu - là où se situe le trône de l’Éternel. Il n’y a pas d’enseignement qui soit plus clair que celui-là.

 

Les auteurs de la portion de la Bible contenue entre Matthieu et l’Apocalypse, n’ont pas désigné un appartement, le distinguant d’un autre appartement. Il est néanmoins très clair que là où il est écrit que Christ s’est rendu au « lieu très saint », il est entendu qu’il se trouve dans la pleine présence de Dieu. Christ s’est rendu en cet endroit pour être avec Dieu. Les enseignements Adventistes contestent ce fait, et maintiennent cependant que Dieu est sorti du lieu très saint pour se rendre auprès de Christ dans le premier appartement. Ainsi, selon cette lecture de la Bible, l’expression le « lieu très saint » doit toujours être comprise dans la lettre aux Hébreux comme signifiant le premier appartement.

 

Que la référence en Hébreux 9:12 au « lieu très saint » puisse signifier le second appartement du sanctuaire terrestre, ou le saint des saints, cela est bien illustré par les références faites dans les écrits d’auteurs Adventiste du Septième Jour proéminent. Des deux citations suivantes, la première citation est de la plume de Mme E. G. White et la seconde citation est de la plume de son mari, James White, alors qu’il était l’éditeur de la revue The Present Truth.

 

« L’église ensommeillé doit sortir de sa torpeur, se réveiller de sa léthargie spirituelle, pour réaliser le travail important qui n’a pas encore été accompli. Le peuple de Dieu n’est pas entré dans le lieu très saint, où Jésus s’est rendu pour la rédemption de Ses enfants » (Mme E. G. White, dans The Review and Herald, le 25 février 1890; cité par A. G. Daniels dans Christ Our Righteousness, page 118)

 

« Mais le pêcheur, auquel Jésus a tendu ses bras tout au long de la journée, et qui a rejeté l’offre de salut, fut laissé sans défenseur, quand Jésus est entré dans le lieu très saint, et ferma la porte en 1844 » (Éditorial pour The Sanctuary, 2300 days, and The Shut Door, dans The Present Truth de mai 1850)

 

Il ne peut pas être démenti que chacun de ces deux auteurs, lorsqu’ils utilisent l’expression le « lieu très saint », font spécifiquement référence à ce qu’ils appelleraient le deuxième appartement au ciel, le saint des saints. Si donc, il est cohérent pour les auteurs Adventistes d’appeler le deuxième appartement le lieu très saint sans pour autant utiliser une forme superlative afin d’être bien compris, il ne peut logiquement être démenti que Paul, lorsqu’il parle du « lieu très saint », veut désigner exactement le même endroit.

 

Le Voile

 

Le terme voile, en référence au temple, peut être trouvé six fois dans les écrits des apôtres de l’ère chrétienne. En Matthieu 27:51, Marc 15:38 et Luc 23:45 nous trouvons les récits du voile du temple se déchirant à la mort du Christ. Que le voile dont il est question dans les évangiles soit en fait le rideau séparant le premier et le second appartement, nul fidèle des Adventistes du Septième Jour ne le niera. Mme White, elle-même, enseigne que les passages précités font référence au rideau séparant les deux appartements. Notez comment cela est clairement énoncé dans l’extrait suivant :

 

« Dans un bruit de déchirement, le voile intérieur du temple fut scindé de bas en haut par une main invisible, projetant ouvertement à la vue de la multitude un endroit qui était auparavant rempli de la présence de Dieu. En cet endroit se trouvait la Shekhina. Dieu y avait manifesté Sa gloire au dessus du propitiatoire…Le lieu très saint du sanctuaire terrestre n’était plus sauvé. » Desire of Ages, page 909, édition de 1898.  

 

Ces citations témoignent que Mme White enseignait que lorsque le terme « voile » était utilisé par les auteurs du nouveau testament dans le contexte du temple, il signifiait le rideau séparant les deux appartements. Il n’y a nul moyen d’échapper à l’évidence, même en déclarant que le temple à l’époque de Christ pouvait avoir plusieurs rideaux. Mme White, à deux reprises au moins, parle du rideau qui fut déchiré à la mort de Christ comme étant « le voile intérieur » du temple (voir Desire of Ages, pages 184 et 909).

 

Les trois autres références au « voile » se trouvent dans l’épître aux Hébreux. Nous sommes désormais au point culminant de notre controverse : Que signifie « au-delà » du voile tel que cela est entendu en Hébreux 6:19-20 ? Il est écrit :

 

« Cette espérance nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au-delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. » (Hébreux 6:19-20) 

 

Dans toute la Bible, à tous les endroits où l’expression « au-delà du voile » est utilisée, cela fait référence au lieu très saint. Où que soit trouvé, dans l’intégralité des Écritures, le terme « voile » en lien avec le service sacrificiel du temple, cela signifie toujours le rideau qui sépare le premier du deuxième appartement. Si ce n’était pas le cas en Hébreux 6:19, ce serait alors l’unique exception. Mme White, elle-même, défini le « voile », lorsqu’il est utilisé sans autre qualification, comme étant le rideau séparant les deux appartements.

 

Moses Stuart, le grand érudit et une autorité reconnu en matière de langue hébraïque et grecque, commente Hébreux 6:19 de la façon suivante :

 

« Et cela pénètre au-delà du voile, c’est-à-dire que l’espérance pénètre dans le sanctuaire intérieur, le sanctum sanctorum où Dieu réside. Le sens en est, comme je l’explique, que les raisons de notre espérance sont au ciel où Dieu réside » (Stuart’s Commentary on the Epistle to the Hebrews, page 363).

 

Dans son livre, Hebrews Verse by Verse, William R. Newall fait le commentaire suivant :

 

« Notez bien que « au-delà du voile » indique le ciel même, la véritable présence de Dieu » (page 207)

 

The Exhaustive Concordance of the Bible, de James Strong défini le sens du terme « voile » en Hébreux 6:19 comme ceci : « la cloison d’entrée (au saint des saints) dans le temple juif : le voile ».

 

Dans leur Commentary Critical and Explanatory on the Whole Bible, Jamieson, Fausset et Brown ajoutent cette idée à leurs commentaires sur le verset que nous étudions ici :

 

« Voile - Grec, catapetasma; le second voile qui fermait le saint des saints. Le voile extérieur était nommé par un terme Grec distinct, calumma ».

 

Avec cet ensemble d’évidences dont nous disposons, de quelle autorité, quelqu’un peut-il enseigné qu’« au-delà du voile » en Hébreux 6:19 fait référence au premier appartement ? Il n’y a pas un seul enseignement dans tout le monde chrétien qui soit aussi désespérément sans fondement biblique que celui qui voudrait nous faire croire qu’« au-delà du voile » désigne le premier appartement.

 

Sa Vraie Signification

 

Puisqu’« au-delà du voile » signifie dans le lieu très saint du sanctuaire céleste, ainsi Christ était dans le lieu très saint lorsque Paul écrivit la lettre aux Hébreux. Et puisque Christ était dans le lieu très saint à l’époque où Paul écrivit ses épîtres, il ne peut pas s’être déplacé du lieu saint au lieu très saint le 22 octobre 1844.


L’idée que Christ ait attendu jusqu’en 1844 pour se rendre dans la présence du Père n’est pas seulement une erreur, mais est également contraire aux enseignements bibliques. Où que soit mentionné la position de Christ dans le sanctuaire céleste, il se trouve toujours placé dans le saint des saints. Marc écrit : « Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. » Pierre place Christ « à la droite de Dieu » (Actes 2:34 et 1 Pierre 3:22). Etienne vit Jésus « debout à la droite de Dieu » (Actes 7:55). À pas moins de sept reprises, Paul reconnu le Messie comme étant « assis à la droite de Dieu » (voir Romains 8:34; Éphésiens 1:20; Colossiens 3:1; Hébreux 1:3; 8:1; 10:12 et 12:2).

 

Revenons encore au neuvième chapitre de l’épître aux Hébreux. Au verset 7, il est clairement écrit que le souverain sacrificateur entrait dans le second appartement du sanctuaire terrestre une seule fois par an. Pourquoi lui était-il nécessaire de s’y rendre tout les ans ? Le verset 8 nous dit que la raison en était que « le chemin du lieu très saint n’était pas encore ouvert ». Notez que, bien qu’il ait été nécessaire pour les prêtres lévitiques d’entrée dans le lieu très saint une fois par an, il est dit de Christ qu’il y est entré une fois pour toute immédiatement.

 

Ce n’est pas dans le premier appartement que les prêtres lévitiques entraient une fois par an, mais bel et bien dans le second appartement. Nous y trouvons un parallèle avec Christ qui est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint. Il serait absurde de détourner les explications de Paul pour vouloir lui faire dire que Christ est entré dans le premier appartement, comme certains tentent de le faire.

 

La prêtrise lévitique

 

« Et dans la seconde le souverain sacrificateur entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et les péchés du peuple » (Hébreux 9:7). 

 

La prêtrise de Melchisédek

 

« et il [Christ] est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:12)

 

Il en est de même pour la prêtrise de Melchisédek, qu’il l’était pour la prêtrise lévitique; l’exception étant que le souverain sacrificateur de la prêtrise lévitique entrait dans le second appartement une fois tout les ans, alors que Christ est entré dans le second appartement une seule fois et pour toujours.

 

De plus, Paul montre clairement qu’il était nécessaire que l’entrée annuelle des prêtres lévitiques continue jusqu’à ce que Christ ait ouvert le chemin vers le lieu très saint au ciel. Si Christ n’était pas entré dans le second appartement lors de son ascension, il aurait alors été nécessaire pour le souverain sacrificateur d’entrer annuellement dans le saint des saints du sanctuaire terrestre jusqu’à ce que « le chemin du lieu très saint » (Hébreux 9:8), c’est-à-dire « le ciel même » (verset 24),  ait été « ouvert » (verset 8). Selon la théorie Adventiste cela serait advenu en 1844 A.D. Paul nous assure cependant que Christ était déjà entré dans le lieu très saint à son époque, et que par conséquent le service du temple terrestre n’était plus nécessaire. C’est, à n’en pas douter, la raison pour laquelle, selon la volonté de Dieu, le temple terrestre fut détruit quelque années plus tard.

 

Au-delà du voile

 

En Hébreux 6:19-20, nous avons de claires indications de ce que croyait Paul sur ce sujet :

 

« Cette espérance nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au-delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek ».

 

Notre espérance se situe AU-DELÀ DU VOILE. Selon Exode 26:33, c‘est « au-delà du voile » que se trouvait l’arche du témoignage. « le voile vous servira de séparation entre le lieu saint et le lieu très saint ».

 

Selon Paul, Jésus n’est pas seulement entré dans le premier appartement, mais « au-delà du voile », dans « le lieu très saint », au « ciel même », où il est notre « précurseur » (Hébreux 6:20). Le mot « précurseur » est extrêmement significatif, et prouve sans aucun doute que Paul comprenait que Christ était d’hors et déjà en présence du Père - l’équivalent du deuxième appartement dans le sanctuaire terrestre. Si nous nous référons à Hébreux 9:7, nous pouvons voir que seul le souverain sacrificateur de l’ordre lévitique entrait dans le lieu très saint. Il y entrait en tant qu’unique représentant de ceux qui se trouvait à l’extérieur. Nul ne pouvait le suivre; il s’y rendait SEUL.

 

Christ est entré dans l’endroit qui correspond au lieu très saint dans les cieux (peu importe comment l’on nomme cette endroit), et il y est entré comme notre PRÉCURSEUR. Ce que cela suggère, au dire de certains commentateurs, c’est que le chemin fut ainsi ouvert pour d’autres qui souhaiteraient suivre l‘exemple de Christ. L’apôtre Paul poursuit son cheminement de pensée en affirmant en Hébreux 10:19-22:

 

« Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire […] approchons nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure ».

 

Puisque Christ est déjà entré dans le sanctuaire comme notre précurseur, il nous est également possible d’y entrer, en confiance et avec hardiesse, « au moyen du sang de Jésus ».

 

Paul savait que l’entrée de Christ « au-delà du voile » était un fait accompli à l’époque où il écrivait. Il n’est nulle part sous-entendu que 1813 années allait devoir passer avant n’advienne cet évènement, en effet, Christ était déjà entré au « ciel même » et se tenait  auprès de Dieu.

 

Il n’y a rien qui puisse porter à confusion dans tout cela. Les Écritures affirment clairement que Christ, après qu’il ait fait amende honorable pour nos péchés au calvaire, est entré au ciel même, dans la véritable présence de Dieu, comme étant notre précurseur. Dieu n’a pas quitté le lieu très saint et n’est pas venu de l’autre côté du voile pour rejoindre Christ dans le premier appartement pour une durée de 1800 ans, et pour se retirer avec son Fils et le trône « au-delà du voile » en 1844 A.D. Non, au contraire ! Christ s’en est allé auprès de Dieu après son ascension, et il est assis à la droite de Dieu depuis ce jour.

 

Le paragraphe suivant, tiré de la revue américaine Signs of the Times du 4 octobre 1938 et écrit par son rédacteur en chef, nous montre où devrait être placé notre confiance en cette période de bouleversements.

 

« Bien que nous ne puissions nous retirez physiquement de la scène du monde, mais que nous devons sentir, tel que cela survient, le remous des vagues sur nous, et voir la désolation tout autour de nous, nous pouvons cependant ancrer nos âmes solidement au-delà du voile du temple de Dieu au dessus de nous » (d’après Hébreux 6:19)

 

Nul ne discutera le fait, que le rédacteur en chef de cette revue, lorsqu’il cite Hébreux 6:19 fait référence au lieu très saint. Et de fait, cette vérité est une bénédiction : « nous pouvons ancre nos âmes solidement au-delà du voile » du lieu très saint du temple de Dieu, comme l’a écrit l’auteur précité. Et cela était déjà vrai à l’époque de l’apôtre Paul, lorsque fut écrite l’épître aux Hébreux.

 

« Au-delà du voile », cela signifie « le lieu très saint » pour les auteurs de nos jours, incluant même ce rédacteur en chef d’une revue Adventiste du Septième Jour. « Au-delà du voile », cela signifie « le lieu très saint » pour tous les prophètes sans exception. Nous voyons combien cela est inconsistant de vouloir utiliser l’expression de Paul, « au-delà du voile », pour indiquer un supposé premier appartement au ciel. D’autant plus, quand l’usage de nos jours, comme du temps de Moïse ou du temps de Paul veut que cette expression fasse référence au saint des saints !

 

Voulez-vous suivre les Écritures intégralement, même si cela signifie renoncer à des positions qui vous furent chères par le passé, et que ce renoncement puisse impliquer certaines souffrances au nom du Christ ? Et, êtes-vous entré dans le saint des saints, « au-delà du voile » par le sang de Christ ? Nous avons maintenant besoin de la pleine lumière de l’évangile, et une importante partie de cette lumière nous vient du fait que Christ est entré, après son ascension, dans le lieu très saint de la présence dévoilé du Père. « Sondez les Écritures » (Jean 5:39) et « examinez toutes choses », car c’est seulement en agissant ainsi que vous serez certain de détenir la vérité si importante pour notre époque.

 

(Nous sommes chaleureusement reconnaissants pour l’assistance du frère A. P. Ward, des îles Fidji, qui a mis à notre disposition son tract sur le sujet, la plus grande partie de ce tract étant incluse dans le contenu de l’étude que vous venez de lire.)

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